USA : Donald Trump arrête une politique mise en place il y a 17 ans

Photo: Alex Wong / Getty Images

Le président américain Donald Trump a relancé les exécutions fédérales, 17 ans après leur suspension. L’information a été donnée, dans la soirée d’hier lundi 15 juin 2020, par le ministre américain de la justice. Selon lui, les exécutions fédérales pourront reprendre le 13 juillet prochain aux Etats-Unis. Il y a pratiquement une année, Bill Barr, avait fait part de sa volonté de reprendre les exécutions de personnes condamnées à mort par des tribunaux fédéraux. Pour les mois de décembre 2019 et janvier 2020, cinq injections létales avaient été programmées dans la prison de Terre-Haute, dans l’Indiana.

L’utilisation de Pentobarbital

La justice avait accordé à la dernière minute, un répit aux condamnés dont les avocats avaient exprimé des doutes sur la légalité du protocole retenu pour leur donner la mort. En fin de compte, une cour d’appel a donné son feu vert pour l’utilisation de Pentobarbital. Le ministre Bill Barr a par la suite donné l’ordre de fournir de nouvelles dates pour quatre condamnés. « Nous le devons aux victimes de leurs crimes horribles » a-t-il expliqué dans un communiqué. Suite à l’annonce du ministre, le bureau des centres pénitentiaires a programmé leurs exécutions entre le 13 juillet et le 28 août 2020.

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Un militant de la suprématie blanche condamné à mort

Daniel Lee, devrait être le premier sur la liste à être condamné. Il est un militant de la suprématie blanche, condamné à la peine de mort en 1999, pour le meurtre d’une petite fille de huit ans et d’un couple. Earlene Peterson, mère d’une des victimes, avait demandé au président Donald Trump d’accorder sa « clémence » au condamné. « Je ne vois pas en quoi exécuter Daniel Lee honorera ma fille, au contraire cela va salir son nom parce qu’elle n’aurait pas voulu ça » avait-elle ajouté. Cependant, Donald Trump avait refusé de satisfaire cette demande.

Pour rappel, le locataire de la Maison Blanche, qui est candidat à sa réélection en novembre prochain, exige souvent une forte utilisation de la peine capitale, notamment pour les trafiquants de drogue ou les tueurs de policiers.

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