Le préfet de Seine-Saint Denis somme le maire de Stains qui est du parti communiste français Azzédine Taïbi de modifier la fresque « contre le racisme et les violences policières ». Cette fresque produite par un collectif d’artistes locaux et consacrée solennellement en présence du maire de Stains aurait eu pour objectif de dénoncer le racisme et les violences policières. Il faut croire que ni le ministre de l’Intérieur français Christophe Castaner ni le préfet de Seine-Saint Denis n’ont apprécié le message que passe cette fresque.
En effet, le 22 juin dernier, avait déjà eu lieu une manifestation du syndicat Alliance devant la préfecture de Seine-Saint-Denis pour un soulèvement contre ladite fresque. Le maire de Stains dit n’avoir pas compris la sommation du préfet. « Monsieur le préfet me met en demeure de supprimer le mot « policières » de la fresque. Cette injonction était celle du syndicat de policiers Alliance. Je ne saisis pas le sens de cette mise en demeure infondée » a déclaré Azzédine Taïbi le maire de Stains. De même, sur cette fresque étaient représentés George Floyd l’Afro-Américain mort à la suite d’une interpellation policière en mai dernier et Adama Traoré mort en juillet 2016 à la suite de son arrestation par les gendarmes de Beaumont-sur-Oise.
Un amalgame honteux
Ce que n’apprécie pas le préfet est le message qui est passé à la suite de cette représentation : « Contre le racisme et les violences policières ». Le ministre de l’Intérieur français, du même avis, a affirmé à ce propos que le graffiti en question mettait : « en scène un amalgame honteux entre racisme, violence et forces de l’ordre ».
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