Aux USA depuis quelques semaines, les autorités sanitaires, le Dr Fauci en tête, n’ont eu de cesse de tirer sur la sornette d’alarme ; le nombre de cas déclarés dans le pays connaissait une augmentation exponentielle. Pour le Dr Anthony Fauci, Directeur du NIAID, l’Institut national des allergies et maladies infectieuses, ce serait la sortie précipitée et hasardeuse de certains états du déconfinement et le non-respect des mesures de prévention par les populations étaient à la base de cette montée inquiétante du taux de contamination. Mais pour le président Trump, les USA n’avaient plus de cas, que parce que les tests étaient des réussites.
« Quand on teste, on crée des cas »
Il y a quelques jours devant le Sénat, l’imminent immunologue américain avait dit son inquiétude et celui de ses confrères devant la flambée des cas de contamination depuis la levée du verrouillage aux USA. Les directives fédérales avaient recommandés aux États d’attendre que leurs courbes de progression de la maladie, connaissent une trajectoire décroissante avant de procéder à une ouverture progressive. Mais les ouvertures avaient été prématurées et précipitées.
Et Pour le Dr Fauci, si les politiques ne prenaient pas très tôt la mesure du problème, la crise sanitaire pouvait rapidement devenir réellement incontrôlable. Mais, ce lundi au cours d’un point de presse à la Maison-Blanche, le président américain semblait suggérer que les autorités sanitaires avaient tort de s’alarmer. Pour le président Trump, le nombre élevé de cas qui étaient récemment apparus dans les statistiques du pays pour la pandémie, se devait pour une large part aux tests à grande échelle qu’effectuait l’administration fédérale.
Et non pas à de nouveaux cas de contamination comme le laissait entendre le Dr Fauci. «Dans certains pays, ils ne testent que quand quelqu’un arrive à l’hôpital,(…) ils n’ont donc pas de cas. (…) On teste plus que tout le monde et de loin, Et quand on teste, on crée des cas. Donc nous avons créée des cas » avait déclaré le président en substance aux journalistes.
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