Charles Toko n’a pas envie de prendre la succession d’Aboubacar Yaya. L’ex maire de Parakou a clairement fait savoir sur une radio locale hier dimanche 26 juillet, qu’il ne souhaite pas reprendre les commandes de la Cité des Koburu. Il assure en avoir discuté avec les deux blocs de la mouvance présidentielle. « Depuis cette semaine, j’ai passé tout mon temps à recevoir les membres du Bloc Républicain et de l’Union Progressiste pour des échanges sur la nouvelle donne dans la Commune. On a fait toutes sortes d’analyses possibles surtout sur mon désintéressement au poste de maire de Parakou. Je leur ai fait savoir que personnellement, je ne tiens pas à revenir comme maire de Parakou. J’ai avancé mes raisons, ils ont avancé les leur » a-t-il déclaré, avouant que les discussions ont été sérieuses.
Il dit concéder au parti son pouvoir sur ses membres, mais pour le patron de presse, c’était important qu’il les informe pour « qu’ils ne soient pas surpris demain ». Il espère que sa formation politique, le Bloc Républicain décidera en fonction des intentions affichées. D’ailleurs, on a pas besoin d’être maire pour servir Parakou, fait-il remarquer. « Pourquoi ne pas être le conseiller le nouveau maire ? Pourquoi ne pas travailler avec lui la main dans la main » lance ce dernier aux journalistes, convaincu qu’il n’est pas la seule personne capable de diriger Parakou.
« Le maire peut être aussi Aboubacar Yaya ou peut être un autre de la Fcbe«
« Ce n’est pas forcément Charles Toko. Le maire peut être aussi Aboubacar Yaya ou peut être un autre de la Fcbe, du Bloc Républicain ou de l’Union Progressiste » a déclaré l’ex édile de la grande ville du Nord Bénin. Il souhaite que ces trois partis qui sont représentés au sein du conseil communal puissent se « retrouver et décider. C’est la meilleure option qu’on puisse souhaiter pour la ville de Parakou » de son point de vue.
Encore une fois, le patron de presse invite les gens à ne pas faire une fixation sur sa propre personne. Je n’aimerais pas qu’on se focalise sur moi. C’est pourquoi très tôt, j’ai affiché mes intentions, a-t-il conclu.
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