Vendredi 03 juillet, Zhou Li, ancien haut responsable des relations internationales du Parti communiste chinois, le parti au pouvoir, celui du l’actuel président Xi Jinping, livrait une réflexion dans un pamphlet publié par un média local. Dans sa publication, l’ancien haut responsable disait les implications pour la Chine dans la gestion mondiale de l’après pandémie et le rôle crucial que devait jouer le Parti Communiste Chinois dans la remise à jour « idéologique » des cadres dirigeants du pays.
La Chine devra fournir de nouveaux efforts
Il ne faisait aucun doute que le géant chinois avait surpris par sa rapide croissance. Une croissance économique qui avait su s’appuyer sur un capital démographique important et une idéologie politique unique renforcée. Mais la crise sanitaire était advenue et selon des observateurs, de plus en plus, Pékin perdait de son auréole, à mesure que le nouveau coronavirus faisait plus de décès. Et l’économie mondiale gravement affectée, et les tensions avec les USA, avec l’OMS en plein milieu, n’étaient pas pour arranger les choses.
Autant d’éléments qui avaient fait dire à Zhou Li que la Chine au lendemain de la crise serait confrontée à « de nouveaux défis » pour redorer son blason et surtout reprendre en main sa production et son développement économique et social. La Chine pour faire face à la Covid-19 avait selon Li, fait des efforts acharnés et consenti d’énormes sacrifices. Des acquis qu’il urgeait désormais de conserver, si le pays ne voulait pas se voir emporter par les « changements de l’environnement extérieur ».
Et ce serait en cela que le Parti Communiste se distinguerait en repensant la « préparation idéologique » des cadres dirigeants. Une réflexion qui serait axée sur les stratégies à mettre en place pour permettre à ses dirigeants de développer des solutions proactives. De celles qui permettaient « une prévention active à l’avance et des réponses efficaces pendant et après l’événement ».
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