En France, la crise sanitaire continue d’occuper l’essentiel de l’actualité politique et sociale du pays. Alors que le gouvernement Macron fortement décrié pour sa gestion de la crise, l’est maintenant pour sa gestion de l’après déconfinement, le Pr Raoult en revanche se couvrait d’une auréole de succès avec l’ Hydroxychloroquine. Cependant ce Mardi, Fête Nationale de la République française, le président français, au cours d’une entrevue, retirait son suffrage à la molécule controversée.
Pas de Chloroquine pour Macron…
Ce ‘’14 juillet’’ en France resterait particulier. La première Fête Nationale, depuis le début de l’une des pires crises sanitaires que le monde ait connu, un virus « ennemi numéro 1 » selon Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé. La pandémie en Hexagone avait fait 172 377 cas déclarés pour une trentaine de milliers de personnes décédées. Et ce malgré les succès, déclarés de l’IHU, L’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille et de son directeur le Pr Raoult.
L’éminent virologue qui ne jure que par l’Hydroxychloroquine, ne manque jamais dès que l’occasion lui était donnée de dire tout le bien qu’il pense de la molécule. Il a noté cependant que sa récente victoire contre les mises en garde de ses confrères parues dans ‘’The Lancet’’ et les résultats positifs qui auraient été enregistrés par son centre dans le traitement de la Covid-19, tendaient à lui donner raison. Des ‘’succès’’ qui ne semblent pas avoir convaincu, le premier responsable de France. Face caméras, Emmanuel Macron avait laissé entendre que même s’il lui arrivait de « s’automédiquer », jamais il ne lui viendrait à l’idée de prendre de la Chloroquine en cas de diagnostic de nouveau coronavirus.
Dans le cas d’espèce, ajoutait, M. Macron, avec son « degré de connaissance » et nonobstant tout le crédit qu’il pouvait accorder aux convictions du Pr Raoult, il avait compris qu’il n’y avait pas encore pour le nouveau coronavirus de « traitement stabilisé». Car un processus scientifique existait pour déclarer un médicament viable, et qu’en l’occurrence, avait précisé le président Macron, ce n’était pas au directeur de l’IHU de Marseille, « quand bien même il est une personnalité publique, d’acter des croyances scientifiques ».
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