Vendredi, les restes de 24 combattants algériens, morts au cours de la colonisation française au XIXe siècle, ont été restitués par la France à l’Algérie. Toutefois, aux yeux du président Abdelmajid Tebboune, France et Algérie peuvent aller plus loin dans l’apaisement. Samedi, le président algérien a ainsi demandé un geste supplémentaire.
Qualifiant Emmanuel Macron, de « très honnête », il a continué, estimant qu’un premier pas a été réalisé grâce à ces petites excuses. Toutefois, il espère que la France ira plus loin encore en reconnaissance et s’excusant de cette période coloniale. À ses yeux, cela permettrait que le climat de tension qui peut gangréner les relations franco-algériennes, se dissipe.
Abdelmajid Tebboune veut aller plus loin
Économiquement, culturellement et socialement, les relations entre les deux nations ne peuvent que s’améliorer, d’autant que six millions d’Algériens vivent dans l’Hexagone. Ces derniers peuvent apporter quelque chose, en France ou en Algérie, faisant ainsi profiter les deux nations du biculturalisme.
Une question mémorielle au centre des débats
Entre la France et l’Algérie, les relations sont relativement froides, notamment à cause de ces questions mémorielles. En 2017, Macron a qualifié la colonisation de l’Algérie, de « crime contre l’humanité », s’engageant également à restituer les restes humains algériens, entreposés au Musée de l’Homme. Du côté d’Alger, si ces initiatives sont saluées, les politiques estiment que la France n’en fait toutefois pas assez.
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