Cela fait quatre mois maintenant que le coronavirus s’est installé Sénégal ce qui a entraîné la mise en place de mesures sanitaires et restrictives exceptionnelles. Le pays de la Teranga, à l’instar de ses voisins, est impacté par la pandémie du siècle. Il faut dire que les premières autorités sénégalaises ont réagi vigoureusement pour apporter un plan de riposte à la propagation du covid-19. Au début de la propagation de la maladie, toutes les ressources de l’État furent mobilisées pour contrer la maladie.
Les autorités sanitaires du Sénégal ont mis en place un des plan de riposte ambitieux avec des tests de dépistage de masse. Ces différents tests de dépistage ont permis de localiser des foyers infectieux de la maladie, toute chose qui a favorisé une riposte efficace face à la propagation de la pathologie. Quatre mois après la mise en place des mesures sanitaires, la riposte face au covid-19 a quelque peu évolué. Le couvre-feu et l’état d’urgence ont été levés dans un contexte où les cas de contamination continuent d’être enregistrés. Les autorités sanitaires ont même décidé d’apporter de gros changements dans le processus de dépistage des personnes infectées par la covid-19 comme l’a indiqué le Directeur du Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire (COUS) du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Bousso.
Un plan de riposte qui a atteint ses limites ?
Ce dernier a notifié que désormais, les tests du covid-19 s’effectueront sur les personnes symptomatiques et les personnes vulnérables. « Les personnes asymptomatiques ne projettent pas le virus sur une longue distance parce qu’ils ne toussent pas et n’éternuent pas. Les asymptomatiques transmettent surtout la maladie aux personnes qui n’ont pas une bonne hygiène des mains » a déclaré le professeur Seydi qui est un éminent spécialiste du monde de la santé au Sénégal et qui s’exprimait à propos des personnes asymptomatiques.
Il semble donc que les personnes concernées pour les tests de dépistage sont ceux infectés par le covid-19. De plus, une autre donnée montre que la maladie est toujours réelle au Sénégal, en effet, selon les autorités sanitaires, les cas sévères à grave sont passés de 1, 3% des cas confirmés à 4% de cas sévères à graves sur l’ensemble de l’effectif. De ce taux, il ressort qu’il y a eu 116 décès ce qui représente 41% de taux de létalité. Des personnes très jeunes, situées dans la tranche d’âge allant de 15 à 34 ans ont été atteints par des cas graves de la maladie. Sur les réseaux sociaux aussi, des internautes se sont émus du fait que le Sénégal ne dispose que de 52 respirateurs.
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