Depuis le mois de juin, le Mali est confronté à une grave crise socio-politique qui tend à paralyser le pays. L’opposition, qui regroupe de nombreuses personnalités venues d’horizon diverses réclame ni plus ni moins le départ de l’actuel président, Ibrahim Boubacar Keita. Depuis plusieurs semaines maintenant, la communauté internationale essaye de trouver une solution à la crise malienne, ce qui n’est pas chose aisée vu l’intransigeance des leaders de l’opposition notamment de l’une des figures de proue du mouvement de contestation, l’imam Dicko.
Un groupe d’experts menés par l’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan avait tenté une médiation entre les différents protagonistes de la crise malienne sans trouver de pistes de sortie de crise. Ce lundi 27 juillet, les chefs d’État de la CEDEAO se sont réunis par visioconférence et la question de la crise au Mali était le principal sujet à l’ordre du jour. Le président du Niger, Mahamadou Issoufou a exhorté ses homologues à trouver rapidement des pistes de solutions à long terme pour sortir l’État du Mali de cette profonde crise.
Les chefs d’Etat de la CEDEAO ont du pain sur la planche
Pour Issoufou, il faut rapidement trouver des solutions sinon c’est toute la zone du sahel qui subira les effets néfastes de la crise au Mali. Le président nigérien a indiqué qu’au sortir de cette rencontre, il faut dresser une feuille de route dans le but de faire retomber les tensions entre les différents acteurs de la crise malienne. La tâche de la CEDEAO n’est pas simple vue les positions des différentes parties. Issoufou estime qu’il n’y a plus de temps à perdre et que le Mali a besoin d’institutions pérennes pour la suite de son avenir.
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