‘’Too Much and Never Enough : How My Family Created the World’s Most Dangerous Man’’ (Trop et jamais assez : comment ma famille a créé l’homme le plus dangereux du monde) est le livre de Mary Trump, la nièce de Donald Trump qui défraie la chronique politique et culturelle des USA après celui de John Bolton. Un recueil dynamite dont le titre est déjà à lui seul tout un programme. Mardi, Robert Trump, frère du président réussissait à faire stopper par un juge de New York, le processus de publication du livre. Mais mercredi dans la soirée, l’interdiction était levée par un autre juge de la grande Pomme, mais cette fois un juge d’appel.
Un revers plutôt gênant…
Le juge qui a levé l’interdiction est le juge Alan Scheinkman de la Cour d’Appel de New york. Selon le magistrat, Mary Trump serait peut-être engagée par une clause de confidentialité signée par son père, Fred Trump Jr, un accord qui l’empêchait de révéler des secrets de famille. Mais avait poursuivi le juge, sans statuer sur le cas de Mary, la maison d’édition, Simon & Schuster « n’est pas partie prenante de l’accord », et que par conséquent, « le bloc dévolu à leur publication du livre » était « libéré ».
Cette décision rendue ce mercredi dans la soirée permettait donc à l’éditeur Simon & Schuster d’imprimer et de distribuer le livre de 240 pages de Mary Trump. Un recueil qui s’annonce être hautement corrosif de l’image de marque du locataire de la Maison-Blanche. Une image qu’avait déjà grandement écorché le mémoire de l’ancien conseiller à la défense, John Bolton. Sorti, la semaine dernière, le livre de Bolton avait présenté Donald Trump comme un chef d’Etat corrompu et incompétent.
Selon le conseil juridique de Mary Trump, la levée de l’interdiction était certes une « bonne nouvelle », mais un jugement restait à être prononcé en faveur de l’Auteur. À la presse américaine, l’avocat de Mary Trump, Ted Boutrous, avait confié vouloir déposer ce jeudi le recueil devant un tribunal de première instance, pour réclamer la libération du bloc de publication réservé à l’auteur, sur la base du premier amendement et de la loi fondamentale sur les contrats.
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