Excepté Abdel Fattah al-Sissi, les hommes de l’armée en Egypte ne sont plus autorisés à postuler à la Présidence ou au Parlement sans l’accord de l’armée. C’est du moins ce qu’il convient de retenir de la loi ratifiée ce mercredi 29 juillet par l’actuel président égyptien, l’ancien maréchal élu une première fois en 2014. La nouvelle législation concerne tant les militaires en exercice que ceux qui sont à la retraite.
En activité comme à la retraite…
«Les officiers d’active et ceux dont le service au sein des forces armées a pris fin ne sont pas autorisés à être candidats lors d’élections à la Présidence, au Parlement ou aux conseils locaux sans l’accord du Conseil suprême des Forces Armées (CSFA)», a notamment fait savoir le média The Egyptian Gazette. Cette nouvelle loi vient remettre en cause celle existante déjà dans le pays. Jusqu’à un passé récent, les militaires pouvaient participer à la vie politique du pays.
Il était imposé aux membres de l’armée désireux d’avoir une aventure politique de démissionner de leur poste ou d’être à la retraite. La seule personnalité non en uniforme ayant pu atteindre la présidence égyptienne est le président Hosni Moubarak qui a été chassé du pouvoir au profit de Abdel Fattah al-Sissi. Notons que la législation a été changée dans un contexte où un référendum en faveur d’amendements constitutionnels permet à l’actuel président lui-même membre de l’armée de rester au pouvoir jusqu’en 2030.
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