La loi chinoise sur la sécurité nationale à Hong Kong a été officiellement adoptée. En effet, le Parlement chinois a voté le texte, laissant ainsi le loisir à Pékin de museler l’opposition. La justice chinoise est désormais compétente afin de juger les crimes les plus graves commis sur le sol hongkongais, laissant ainsi craindre une véritable purge au sein des manifestants hongkongais, pro-démocratie.
Le gouvernement chinois a d’ailleurs tenu à se montrer menaçant. En effet, quelques instants après le vote de ce texte, l’exécutif a assuré que celui-ci allait désormais agir tel un glaive au-dessus de la tête de celles et ceux qui souhaiteraient nuire à l’ordre établi. Une manière pour Pékin de mettre un terme aux manifestations pro-démocratie qui ont déferlé sur Hong Kong ces derniers mois et retrouver un peu de sérénité.
Hong Kong, sous le joug de la Chine
En tout et pour tout, 27 pays ont condamné ce texte, dont la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Japon et les États-Unis. Mike Pompeo, chef de la diplomatie américaine, a d’ailleurs tenu à mettre en garde. En effet, ce dernier a tenu à souligner le jour triste vécu par les Hongkongais et les défenseurs des libertés. Toutefois, celui-ci a affirmé que Washington n’allait pas en rester là et qu’une série de sanctions pourrait bientôt s’abattre sur la Chine.
Mike Pompeo promet des sanctions
De fait, les exemptions politiques, qui accordent au territoire de Hong Kong un statut bien particulier et spécifique économiquement parlant, vont être éliminées. Une annonce qui intervient après que la Maison-Blanche ait annoncé la fin du statut commercial préférentiel du territoire autonome. D’autres annonces sont à prévoir dans les semaines à venir.
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