Au Bénin, le président est trop fort, trop puissant. Il est tellement fort qu’il étouffe et écrase tout sur son passage. C’est du moins ce que pense Me Ernest Akuesson, dans une tribune publiée dans la presse béninoise. L’avocat précise tout de suite qu’il n’en veut pas au Président de la République, mais au constituant de 1990. « Le poste de Président de la République, chef de l’Etat, chef du gouvernement, tel que consacré par l’article 41 de la constitution du 11 décembre 1990 exerce un pouvoir absolu. Il est trop puissent, il écrase tout sur son passage » laisse lire ce dernier.
On aurait dû selon lui, opter pour un autre régime qui ne fabrique pas un super puissant président. Le constituant de 1990 a eu la faiblesse de croire que les institutions de contre-pouvoir comme la Cour constitutionnelle, le parlement et la HAAC peuvent jouer efficacement leurs rôles. « A l’épreuve de l’exercice du pouvoir, on peut relever aisément que toutes les institutions de contre-pouvoir se sont inféodées au Chef de l’Etat ou encore pour utiliser les propres expressions de l’occupant actuel du Palais de la Marina « celui-ci a réussi, non sans peine, à les soumettre » fait-il remarquer.
“Le régime parlementaire épouse nos réalités socio-politiques“
Me Akuesson est donc persuadé qu’un régime autre que le régime présidentiel aurait été mieux pour le Bénin. Mais lequel ? Le régime politique qui eut été le mieux adapté pour le Bénin est le régime parlementaire, fera t-il savoir. Le pouvoir doit de son point de vue être réparti entre un premier ministre, chef du gouvernement, issu de la majorité parlementaire et un Président de la République, chef de l’Etat élu au suffrage universel.
« Le régime parlementaire épouse nos réalités socio-politiques et permettra aux formations politiques d’exercer le pouvoir d’Etat » a t-il soutenu. Le Bénin n’a pas besoin d’un président fort. Il n’a point besoin d’un président qui écrase, un président qui terrorise, réitère l’avocat.
Le régime parlementaire au Bénin, c’est le désastre assuré.
Le régime présidentiel a été détourné par la ruse et la rage pour instaurer un régime hyper-présidentiel.
Oui, le Bénin est dans un régime hyper-présidentiel où tous les contre-pouvoirs institutionnels sont désormais inféodés au pouvoir présidentiel. Tous les acteurs sont désormais soumis à la volonté du prince régnant.
C’est un régime où seule la volonté du président prévaut en tout.
Un tel régime est dangereux à tout point de vue à commencer par celui de la liberté d’expression.
Sans contre-pouvoir, il n’y a pas de démocratie
Le Bénin a basculé dans l’arbitraire, et le peuple subi la volonté du prince tout puissant.
Il revient au peuple de reconquérir son droit souverain.
Même si certain s’empressent de feindre y voir une justification de la personne du président du Bénin et de ses actes. Le débat me semble posé dans les bons termes : vulnérabilités du système face aux excès de ceux qu’il intronise. La Constitution elle-même n’est pas protégée de leur bon vouloir.
Selon moi, comme « madampol » le dit simplement, je pense il n’est que dans les pays nordiques européens où la coutume du conseil est millénaire, que fonctionne bien les régimes parlementaires. Suisse exclue.
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(@_@)
Les constitutions africaines francophones et béninoise sont bien directement inspirées de la Vème République française, ne vous en déplaise. Sans aucun génie dans l’adaptation, avec certainement pour beaucoup, l’arrière-pensée de se ménager une porte vers le pouvoir…
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(@_@)
Oui à un régime présidentiel pour l’efficacité de l’action gouvernementale, avec obligation constitutionnelle de rendre compte de sa politique aux représentants de la Nation. Oui au pouvoir – référendaire – au peuple en dernier ressort et en toute circonstance, pour ce qui relève des modifications des attributs du pouvoir et des questions souveraines (mandats, élection, nationalité…), applicables au mandat suivant uniquement.
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(@_@)
Bla bla bla… Bienvenue dans le système présidentielle ecrit par tes pères, si tu parles du système semi présidentielle de la France il te faut une autre constitution .
Moi je ne crois pas que le choix du régime présidentiel soit une erreur, mais c’est le mode de désignation des membres des organes de contre-pouvoir qui semble être la plus grosse erreur de cette constitution.
Ni le parlement, encore moins le pouvoir exécutif ne devraient désigner des membres dans ces organes.
Que les corps dont les membres sont appelés à siéger élisent en leur sein les meilleurs d’en eux, et nous aurions moins de casse.
La seconde grande faiblesse de notre constitution, c’est la qualité des hommes pouvant accéder à la magistrature suprême. Il faillait être plus précis dans ce qu’on appelle homme de grande probité.
Normalement, avec tout ce qu’on savait de l’actuel locataire de la marina, un tel personnage ne devrait jamais accéder à ce niveau de responsabilité. Car, tout ce qu’il fait du pays, ne doit surprendre personne. Cet homme a toujours fonctionné ainsi dans sa vie. La seule règle qu’il connaît, ce sont ses intérêts. Et sans la moindre scrupule qu’il avance pour écraser tout le monde.
Mais, moi j’ai foi, il veut un second mandat ??? Qu’il l’obtienne par la ruse et la rage comme eux-mêmes le disent, mais qu’il se garde de commettre la moindre erreur, car il va payer cash !!!
Me Akuesson ; que de la littérature.
Tout ça est un luxe pour les Beninois . Ce qu’il faut pour ce pays ; c’est une dictateur de développement.
Talon n’est pas fort. Il lui fallait plus de pouvoir.
Ce que je crois.
Je passais
Le Plombier
#Klébé_révélé
Lire : dictature
Quand c’est pour raconter tes conneries relevant de ta klébéisation, là tu ne viens pas dire le “gestionnaire du site me sanctionne” ou que chacune des lettres de ton clavier disparaît …Pauv’con
Tu vas comprendre sous peu ta douleur
o ta di pin pan
Joeleplombier, tu es pauvre d’esprit et tu n’aimes pas tes compatriotes. N’importe quelle dictature ça sonne mal et nous devrions dire Non Non à ça.
Le Bénin a toujours fait des Elections dans une ambiance festive et depuis 2019 c’est de n’importe quoi et notre pays regresse et les libertés individuelles ne sont pas respectées. Personne n’a forcé Patrice Talon à devenir Président de la République.
Pourquoi toujours vouloir mettre un bémol dans la critique alors qu’il s’agit ni plus ni moins d’un président hain-eux, machiavé-lique et per-vers.
La superpuissance d’un chef d’état le met-il au dessus de la compassion pour les victimes collatérales de ses bêtises et de ses aventures politico-mercantiles ?
La superpuissance d’un président légitime l’empêche t-il de respecter les règles de bienséance, d’humilité et solidarité auxquelles il a certainement été éduqué tout petit comme vous et moi ?
Il ne faut pas se cacher derrière “c est la faute au régime présidentiel” pour ne pas dire ce qui saute aux yeux.
Permettez-moi de croire un instant qu’on est dans une fiction où toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite. Après cette mise au point, je peux échapper à une quelconque loi ou code du numérique en affirmant que le *** donne l’impression de traîner une grande *** au tréfonds de lui même et aurait besoin de soins, de soins psychiatriques. Il perd la boule et le nord à cause de sa fortune, cette belle revanche sur le sort qui n’a jamais voulu faire de lui un grand diplômé. Cette fortune dont il fait usage comme une arme de soumission et de destruction politiques depuis le renouveau démocratique.
Le renouveau démocratique sans lui, dans l’ombre à l’aube, aurait certainement évolué différemment. Le problème n’est pas le renouveau démocratique comme les klébés chantent à nous le faire croire. La démocratie n’est jamais en cause. Le problème est malheureusement cet homme et sa souffrance.
Ceux qui avancent l’idée d’une cotisation pour payer sa caution de candidature pour un deuxième mandat feraient mieux de lui offrir d’abord cette cure psychiatrique qui le changerait en bien et lui ferait comprendre qu’il n’est point Dieu sur terre pour vouloir soumettre l’humanité à lui, qu’il n’a point la science infuse et que le Bénin regorge de talents laissés en rade par sa politique mercantiliste et clanique. Toute la réalité est là. Et pour une fois je suis d’avis qu’au Gondwana, comme au Bénin, la réalité dépasse la fiction.
Est-ce qu’il y a au Bénin un président qui terrorise? Sait-il de quoi il parle? Ou bien il appelle de ses voeux un tel président. C’est un plaisantin. Si c’est du Président Talon qu’il parle, je crois qu’il est dans le décor, et raconte ce que les gens mal intentionnés disent. Talon est un démocrate, un développeur de son pays. Il a fait du Bénin en 4 ans un pays à revenu intermédiaire, un petit Suisse en devenir.
Ca a tout l’air d’un coup de pub ou d’un clin d’oeil en direction de quelqu’un! Bonne chance!
S’il ne mentait pas ça serait encore mieux mais notre président a tous les vices
Pour que reviennent la pagaille, la transhumance, les ralliements payants, les compromis et compromissions et le mangement pour ces intellectuels tarés.
Voilà un avocat qui veut se faire un peu de pub. C’est du marketing on te comprend. Une publicité qui cible des opposants et des fugitifs. On se comprend hein Me Akuesson. Hahah.
Bon moi j’aime mon pays alors je dis TALON 10ans..!
C’est évident que tu fais partie de la minorité qui se sucre bien avec le pvi les contrats juteux du port de l’aéroport de l’anacarde du coton et tout le reste. Il peut faire 100 ans les ordres de recette seront émis jusqu’en avril 2016
Le Bénin n’a pas besoin d’un président qui terrorise.
Le Bénin n’ai pas besoin d’un président terroriste économique
Je préfère encore ce qu’on a, malgré toutes ses imperfections à un régime parlementaire. Au lieu d’un homme surpuissant, nous en aurons 83.
Merci pour ta perspicacité
Hein ! incroyable, ce (tte) très respecté (e) Madampol aussi a viré… O yé gué gnan é tè ka dié