Avoir une bonne moralité n’est visiblement pas très important pour briguer des postes de responsabilité politique en Guadeloupe. Selon des informations relayées par le média « Libération », l’un des candidats ayant tiré son épingle du jeu au second tour des Municipales, le 28 juin dernier avait été préalablement condamné par la Justice. Le nom du tout nouvel élu municipal au sud Pointe-à-Pitre en Guadeloupe avec 49,97% des voix est dans le Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fjiais).
Deux ans de prison avec sursis
Il a avait été quelques mois plus tôt condamné à deux ans de prison avec sursis et à cinq ans de suivi socio-judiciaire et 16.000 euros d’amende. Cette sanction prononcée contre l’homme politique est en relation avec une affaire d’atteinte sexuelle sur une mineure de moins de 15 ans. L’affaire remonte en effet en 2013 alors qu’il occupait le poste de vice-président de la région Guadeloupe. Alors qu’il dispensait des cours de soutien scolaire, une petite de 13 ans l’a accusé de l’avoir agressée sexuellement.
Cette confidence qui a été faite à un autre employé du collège a valu une plainte contre le nouvel élu municipal. Le jugement qui a été rendu en 2018 a permis de relaxer l’homme politique. Il a en effet basé sa défense sur le fait que les accusations formulées contre lui sont juste un «piège politico-judiciaire». Tout au long de sa campagne électorale, il a fondé son discours sur la théorie du complot dont il serait la principale cible.
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