Le brigadier-chef Amar Benmohamed a déposé une plainte contre X pour harcèlement auprès du tribunal de grande instance de Paris. C’est du moins l’une des informations qu’il convient de retenir des informations relayées par les médias français ce mardi 28 juillet. Dans cette plainte, il indique être dans un état de détresse psychologique grave depuis qu’il a dénoncé une série d’insultes, d’actes de maltraitances et des vols commis par des collègues policiers qui interviennent au sein du dépôt du tribunal de grande instance de Paris.
« Balance… »
Il confie que plusieurs de ses collègues l’identifient comme étant une « balance ». Au cours des deux dernières années, le plaignant a, à plusieurs reprises dénoncé à la hiérarchie les agissements de plusieurs de ses collègues. Ceux-ci réservaient souvent aux personnes retenues dans ces cellules situées sous le palais de justice et en attente de leur présentation à un magistrat des traitements plutôt spéciaux.
Une enquête ouverte par le parquet de Paris
A en croire les dénonciations qui ont été faites par le brigadier-chef Amar Benmohamed, ces personnes étaient régulièrement victimes de « propos racistes à l’égard des déférés d’origine étrangère, qu’il s’agisse de personnes de type maghrébin ou africain ». Selon les dénonciations faites par le policier, il n’était pas rare d’entendre de la part de ses collègues : « Ferme ta gueule sale bougnoule, sale race, négro, sale pd ». Nombreux seraient également ces policiers qui auraient « pris l’habitude de traiter régulièrement de ‘bâtards’ tous les déférés qui arrivaient dans nos locaux ».
Selon les confidences qui ont été faites par le Parquet de Paris sur cette affaire une enquête a été ouverte pour « violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique », « injures publiques en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » et « injures publiques à raison du sexe ou de l’orientation sexuelle ».
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