Suspension du traité d’extradition britannique avec Hong Kong: Pékin menace

Le gouvernement chinois a mis en garde le Royaume-Uni, contre « les conséquences » de la suspension de son traité d’extradition avec Hong Kong. L’information a été donnée ce mardi 21 juillet 2020, par Pékin. Dans un communiqué sur son site, la représentation diplomatique chinoise en Grande-Bretagne a exprimé son désaccord contre la suspension du traité et a affirmé que la partie britannique s’enfonce encore plus loin dans la mauvaise voie. A travers le communiqué, la Chine a invité le Royaume-Uni à arrêter immédiatement de s’immiscer dans les affaires de l’ancienne colonie britannique, « qui sont les affaires intérieures de la Chine ».

Une décision confirmée par le chef de la diplomatie britannique

Le texte a par ailleurs ajouté que le Royaume-Uni devra supporter les conséquences, s’il persiste à aller dans la mauvaise direction. La décision britannique avait été confirmée hier lundi 20 juillet 2020, devant le Parlement anglais, par le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab, malgré la réaction de la Chine qui évoquait notamment des représailles. « Le gouvernement a décidé de suspendre le traité d’extradition immédiatement et pour une durée indéterminée » a-t-il déclaré tout en soulignant que la loi chinoise sur la sécurité nationale, promulguée par Pékin, porte atteinte aux principes qui sous-tendent le traité d’extradition, pour les Britanniques.

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« Une violation claire et sérieuse du traité sino-britannique »

Notons que la promulgation par la Chine de la loi sur la sécurité nationale a accentué la détérioration de ses relations diplomatiques avec la Grande-Bretagne. Hier, lundi 20 juillet 2020, le chef de la diplomatie britannique avait réaffirmé que cette loi constitue « une violation claire et sérieuse du traité sino-britannique » sur l’organisation en 1997, de la rétrocession de Hong Kong à la Chine. Autrefois, il avait annoncé que son pays allait élargir aux Hongkongais disposant du « passeport britannique d’outre-mer », les droits à l’immigration. Cette sanction avait provoqué la colère de la Chine qui avait menacé le Royaume-Uni de représailles.

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