Le magazine Jeune Afrique a annoncé le 29 juin 2020 qu’une tentative de coup d’Etat aurait été déjouée au Bénin dans la nuit du 25 au 26 juin. L’information a été relayée dans les journaux, sites web et sur les réseaux sociaux. Hier mercredi 1 juillet 2020 lors de la conférence de presse après le conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Alain Orounla a réagi sur le sujet. Le ministre de la poste et de la communication a reconnu qu’il y a eu des arrestations pour des «actes contraires à la paix ».
Selon lui, «plus d’une dizaine de personnes ont été déférés pour des actes susceptibles de revêtir la qualification d’acte terroriste ». Cependant, il relève que «rien ne confirme que ces individus s’apprêtaient à perpétrer ce qui se dit ». Et pour l’heure, aucun élément ne permet au gouvernement du Bénin d’affirmer que les militaires arrêtés ont voulu perpétrer un coup d’Etat. D’après RFI, «des militaires, uniquement des hommes de rang ont été arrêtés la semaine dernière ».
Et, ils auraient prévu de prendre en otage le haut commandement militaire afin de prouver qu’il y a malaise dans le pays. Mais, ils n’ont pas eu le temps de mettre en œuvre leur plan. Car, ils ont été infiltrés, épiés et surveillés avant d’être arrestation. RFI fait savoir que «des civils font partie des personnes interpellées ». La commission d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a tenu déjà son audience de première comparution et d’autres sont prévues pour aller au fond du dossier. Les militaires interpellés sont en détention provisoire.
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