Les éléments du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) ont une fois encore fait parler d’eux. Ce groupe qui s’est démarqué de la secte islamique Boko Haram il y a quelques années serait à l’origine de l’attaque perpétrée contre des soldats tchadiens le mercredi dernier à Kalam, dans la région du lac Tchad. Selon les différentes informations relayées sur cette situation, près de dix soldats seraient décédés suite à une mine qui aurait explosé. On dénombre également une dizaine de blessés.
Le véhicule saute sur une mine…
Ces soldats seraient en train de se diriger vers Kalam en véhicule quand il a sauté sur une mine. Parmi les défunts, figurerait un commandant de la gendarmerie. Quelques heures après le drame, les soldats tchadiens auraient eu des échanges de tirs avec les djihadistes dans cette même région. Le lieu du drame qui est situé à cinq kilomètres de la frontière nigériane, dans la province du lac Tchad est réputé être une cible des groupes djihadistes. La secte islamiste Boko Haram qui a vu le jour au Nigéria a étendu ses tentacules dans les pays limitrophes que sont le Cameroun, le Niger et le Tchad.
Près de cent décès en mars
La région du lac Tchad qui est située entre les quatre pays est régulièrement frappée par les éléments de ce groupe djihadiste. Il y a quelques semaines, l’armée tchadienne avait enregistré près de cent décès après une attaque attribuée à Boko Haram. Les combattants de ce groupe armé avaient attaqué la base de Bohoma, sur les rives du lac. En réponse aux lourdes pertes enregistrées, l’armée tchadienne avait lancé une vaste opération de riposte. Le président Idriss Déby Itno avait assuré à la fin de cette opération qu’il n’y avait « plus un seul jihadiste sur l’ensemble de la zone insulaire » du lac.
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