Une arrestation qui ne passe pas. En effet, il y a quelques jours, Moncef Aït Kaci, journaliste algérien, a été placé en détention par les autorités algériennes. Correspondant pour France 24, ce dernier a reçu le soutien de Reporter Sans Frontières, qui a pointé du doigt la répression et le non-respect de la liberté de la presse en Algérie.
Après Khaled Drareni, dont le cas est devenu un véritable symbole en Algérie, c’est au tour de Moncef Aït Kaci, correspondant pour Frnce 24, d’être arrêté. Le premier, placé en détention depuis mars dernier pour avoir couvert une manifestation du mouvement contestataire Hirak, est accusé d’avoir porté atteinte à la sécurité nationale. Son procès doit débuter lundi prochain et ce dernier est très attendu par la communauté de journalistes, qui s’attend à ce que son cas soit érigé en symbole.
Arrestation d’un journaliste en Algérie
Une sanction trop lourde pourrait pousser de nombreux journalistes à se cacher afin d’éviter des représailles. Représailles que pourrait subir Moncef Aït Kaci. En effet, ce dernier est correspondant algérien pour le site d’informations France 24. Arrêté il y a quelques jours, il est aujourd’hui derrière les barreaux. À ce jour, impossible de connaître les raisons liées à cette arrestation. Toutefois, aux yeux de son avocat, celles-ci seraient très graves. Selon certains, cela pourrait être lié à un problème d’accréditation.
RSF monte au créneau
En Algérie, il est désormais obligatoire, pour un journaliste qui œuvre en tant que correspondant pour un média étranger, d’obtenir un papier des autorités. Aucune accréditation de ce style n’a toutefois été délivrée en 2020. Résultat, Moncef Aït Kaci a été placé en détention provisoire, au même titre que son caméraman, Ramdane Rahmouni. Une arrestation qui a suscité l’indignation et l’émotion au sein de la communauté journalistique. Pour RSF, l’Algérie s’enracine dans la répression des droits de la presse.
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