Ce dimanche 9 août, des éléments des forces armées nigériennes ont abattu des supposés fournisseurs d’armes au groupe terroriste Boko Haram, qui sème la terreur depuis plusieurs années dans le nord du Nigéria. Au nombre de quatre, les présumés fournisseurs d’armes seraient des libyens. Ils ont été interceptés par les soldats nigériens alors qu’ils voulaient rejoindre le nord-est du Nigéria en passant par la frontière du Niger.
Né en 2009 dans le nord-est du Nigeria, le groupe terroriste Boko Haram s’est repandu tout doucement dans certains pays voisins du Nigéria comme le Cameroun, le Niger, le Tchad, qui partagent le lac Tchad situé à la frontière entre les quatre pays. Au moins 36.000 personnes ont déjà trouvé la mort dans les attaques perpétrées par le groupe. Egalement d’après l’agence des Nations unis pour les réfugiés (HCR), l’insurrection de Boko Haram a provoqué le déplacement de près de 2,4 millions de personnes dans le bassin du Lac Tchad.
”Nous aurons affaire à Boko Haram pendant encore longtemps”
« Nous aurons affaire à Boko Haram pendant encore longtemps. Les incursions vont continuer », avait déclaré Idriss Déby Itno samedi dernier, sur l’émission ‘’Le débat africain’’ de RFI. Le groupe djihadiste « fera encore beaucoup de dégâts. Il faut avoir peur », a réitéré le président qui avait conduit lui-même en mars dernier une opération pour chasser le groupe de son territoire.
Depuis 2015, les quatre pays riverains du lac, luttent conjointement au sein d’une Force multinationale mixte (FMM) contre les groupes djihadistes. Toutefois, d’après le président Tchadien, cette force « n’a pas suffisamment fait le travail » afin de leur permettre d’éradiquer le mal évoquant un problème de coordination entre les quatre pays.
Fournisseur Kybien ? Ou bien des middlemen(intermédiaires). La Lybie ne fabrique pas d’armes, de ce que je sais.
You got it. Des internediaires qui servent les interets d’autres tapis dans l’ombre..
On vous connait.