Assassinat de Soleimani : l’explication d’un haut gradé iranien

L’Assassinat de Qassem Soleimani le 03 janvier dernier à Bagdad, avait été pour les USA un coup certain porté à la République Islamique d’Iran. Le général-commandant de la Force Al-Qods du corps des Gardiens de la révolution islamique, était à n’en pas douter une pièce importante du dispositif militaire et de renseignement de la république. Et il était évident que son assassinat avait envenimé des relations déjà hautement conflictuelles entre les deux pays. Selon les USA, l’élimination du général avait été pour eux un moyen de mettre fin à une menace imminente contre les intérêts du pays dans la région ; mais pour un général iranien, les visées américaines allaient bien au-delà.

Une élimination stratégique…

Lorsque l’élimination par le gouvernement américain, du général iranien Qassem Soleimani a été annoncé pour la première fois, les responsables du Pentagone jusqu’au président Donald Trump avaient pris soin de préciser que la frappe était destinée à empêcher « une attaque imminente contre les Américains ». Mais depuis ces premières annonces publiques, les preuves de cette « attaque imminente » n’avaient toujours pas fait surface. Washington préférant soutenir qu’étant donné les états de services de Soleimani, son élimination devait être vue comme une action préventive entrant dans le cadre de stratégies plus larges.

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Des stratégies plus larges, c’est également ce qu’en avait révélé à la presse en début de semaine, le commandant adjoint du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) pour les affaires politiques, le général de brigade Yadollah Javani. Pour ce Haut responsable de la CGRI, les USA en écartant Soleimani de l’échiquier politique et militaire des conflits géopolitiques au Moyen-Orient, voulaient surtout éliminer la « principale raison de leurs défaites » ; et notamment affaiblir « l’axe de la résistance » contre Israël.

Téhéran avait promis que l’assassinat de Soleimani ne resterait pas sans conséquence et que tous ceux qui avaient participé au ‘’martyre’’ du commandant général devaient s’attendre à de terribles représailles. Il y a quelques semaines, la justice iranienne condamnait à mort dans ce cadre, deux iraniens convaincus d’espionnage au profit des USA.

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