La France accusée d’ingérence au Mali par l’Imam Dicko

L’influent imam malien Mahmoud Dicko n’est pas allé par quatre chemins pour pointer un doigt accusateur contre la France. Pour cette figure de prouve de l’opposition malienne, la France apporterait son soutien au président décrié. Il indique notamment que l’hexagone aurait d’une manière ou d’une autre motivé les dernières décisions d’IBK. Il a mis l’accent sur le poste de Premier ministre qu’occupe Boubou Cissé . Pour lui, « Boubou Cissé n’est pas avec la majorité, il n’est pas avec l’opposition, encore moins la société civile ».

La démission du premier-ministre réclamée

Aussi, au cours de la sortie médiatique qu’il a effectué ce dimanche, il a demandé qu’il dépose le tablier. « Nous ne voulons plus de Boubou Cissé comme Premier ministre », martèle-t-il lors de la conférence de presse. « Je ne suis pas un ennemi de la France mais la France doit nous respecter et nous devons du respect à la France », a poursuivi l’homme de Dieu qui mène depuis quelques semaines les mouvements de contestation contre le régime du président IBK.

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« Nous sommes déterminés… »

Les différentes manifestations contre le régime en place au Mali ont pris corps suite à la décision de la Cour Constitutionnelle relative à l’invalidation d’une trentaine de  résultats des élections législatives de mars-avril. Cette décision de l’institution malienne avait favorisé en effet en partie la majorité présidentielle. Aussi, les formations politiques de l’opposition sous l’autorité de l’influent imam Mahmoud Dicko ont réclamé le départ du président malien au pouvoir depuis 7 ans. « Nous sommes déterminés, nous n’avons pas peur et nous n’allons pas reculer », a réaffirmé l’autorité religieuse.

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Pas de fumée sans feu. Certains maliens comme ibk ont vendu leur pays à cause de leurs ventres.

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