Après cinq mois de congés prolongés, les écoliers du Cours d’Initiation (CI) au Cours moyen 1 (CM1) ont repris le chemin des classes au Bénin. Ceci pour cinq semaines afin de valider l’année scolaire 2019-2020. Mais, la reprise n’a pas été effective sur toute l’étendue du territoire national. Car, l’accès aux écoles dans certaines zones du Bénin est impossible en cette période. C’est le cas dans la vallée de l’Ouémé, dans des milieux au nord-Bénin et dans le Zou. Selon le secrétaire général de l’Association des parents d’élèves Ouémé-Plateau, Maroufou Azonhoumon, «dans la vallée de l’Ouémé par exemple, la moitié des classes est déjà occupée par l’eau ». Il informe que «l’eau est déjà à plus de 5 mètres de profondeur ».
Face à ce constat, il pense que «demander aux enfants et aux enseignants d’y aller, c’est les livrer à un gros risque ». Maintenant, il convient de se préoccuper de comment le reste de l’année sera gérée dans ces conditions. Le ministre des enseignements maternel et primaire Karimou Salimane dissipe cette inquiétude des parents d’élèves. «On ne va pas invalider leur année. Soyez rassurés », rassure le ministre. A l’en croire, les milieux où les cours n’ont pas repris vont être identifiés et l’année va être validé dans ces zones à partir du système de sous cycle recommandé par l’Approche par compétence.
Ce système considère trois niveaux au primaire, CI–CP, CE1-CE2 et CM1-CM2. Dans ce système, les apprenants du CP et CE2 sont soumis à un seuil de compétence fixé par le collectif des enseignants de l’école sous la supervision du directeur. Donc, dans ces deux classes il peut y avoir de redoublement. Par contre, il ne doit pas avoir de redoublement au CI, CE1 et CM1 pour un écolier qui a été présent le maximum de la période de l’année scolaire. Le passage en classe supérieur à leur niveau ne tient pas compte forcément du seuil de compétence.
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