Le chef de l’Etat Patrice Talon a passé en revue plusieurs sujets tant social que politique au cours de son entretien accordé à Jeune Afrique. Entre autres préoccupations soulevées par notre confrère François Soudan, la condamnation par la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) du magnat de la volailles et opposant Sébastien Ajavon.
A son installation, le régime de la rupture avec à sa tête, le chef de l’Etat Patrice Talon a mis en place certains mécanismes juridiques pour assainir les finances publiques. C’est le cas de la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) crée pour punir certains crimes. Taxée de juridiction partisane, la Criet a jugé et condamné plusieurs hommes politiques.
La justice au Bénin n’est pas instrumentalisée, a indiqué à Jeune Afrique Patrice Talon. « Nous avons estimé pertinent de créer une juridiction spécifiquement dévolue aux crimes économiques, au trafic de drogue et au terrorisme sur le modèle des pôles judiciaires spécialisés français et européens, la Criet ». La condamnation de Sébastien Ajavon est l’illustration de ce que nul n’est à l’abri de la reddition des comptes, estime le chef de l’Etat.
Ajavon était un partenaire et un partisan, il avait trois ministres au gouvernement et nos relations étaient bonnes, a-t-il évoqué avant d’ajouter que « Lorsqu’il a été confondu pour les faits qui l’ont amené devant la Cour, J’aurais pu tenter d’intervenir en sa faveur mais faire pression sur la justice n’aurait pas été cohérent avec mon projet de gouvernance exemplaire », a notifié Patrice Talon.
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