C’est une annonce qui ne va pas plaire au peuple malien qui doit faire face depuis quelques semaines à l’hostilité des présidents de la CEDEAO. Alors que les militaires jouissent d’un franc soutien au sein de la population, les leaders de la CEDEAO n’ont pas une même analyse de la situation. Ils soutiennent un retour à l’ordre constitutionnel au plus vite.
La CEDEAO a donné ce lundi 7 septembre, 8 jours aux militaires maliens pour désigner un président de transition et un premier ministre, tous civils. En attendant, la fermeture des frontières des pays de l’organisation avec le Mali et l’embargo sur les échanges commerciaux et financiers sont maintenus.
Un ultimatum que certains maliens considèrent déjà comme une ingérence dans les affaires du pays.
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