Les technologies liées à l’IA ont depuis très longtemps trouvé des applications concrètes dans le monde des jeux. Pensons tout d’abord à celles du domaine vidéoludique avec l’Atari 2600 et le très célèbre Pong sorti à la fin des années 1970. Il y a plus de 40 ans, vous pouviez déjà jouer contre un ordinateur dans cet ersatz de simulation de tennis.
Mais depuis quelques années, les choses se sont accélérées. On pense notamment aux simulations sportives comme FIFA, NBA 2K ou Formula 1 qui reproduisent des comportements presque humains pour vos adversaires ou coéquipiers virtuels gérés par l’IA.
Cette évolution ne touche pas que les consoles de salon, mais également l’univers des jeux traditionnels. On pense par exemple aux échecs avec le célèbre ordinateur Deep Blue d’IBM qui avait réussi à battre le champion du monde de l’époque Garry Kasparov. Ce double match est la madeleine de Proust du développement de l’IA avec ces images mémorables où Kasparov se prend la tête à deux mains lors de sa défaite en 1997.
Citons également AlphaGo qui avait réussi l’exploit de battre les meilleurs joueurs du jeu de Go ou du Shogi. Récemment, c’est tout un groupe de joueurs professionnels de poker qui avaient perdu pour la première fois contre l’IA baptisée Pluribus grâce notamment à des algorithmes de recherche et de deep learning.
Ne croyez pas que cette course à l’intelligence artificielle ne touche que les plus grands champions dans ces domaines. Les sites de poker en ligne se sont développés ces dernières années et la grande majorité des joueurs de poker se retrouvent désormais sur le web. C’est donc un enjeu pour tous ces acteurs qu’ils pratiquent le Texas Hold’em ou des variantes moins pratiquées comme le Stud ou le Omaha hi-lo. On pense notamment aux joueurs qui pourraient s’amuser convenablement contre des bots aux comportements « humains » lors de parties amicales ou de sessions d’entraînements techniques. C’est une toute nouvelle voie d’apprentissage qui s’offre peut-être à des millions de personnes.
L’exemple parfait est celui d’AlphaZero, une IA qui aide déjà à maximiser la créativité des joueurs d’échecs. En effet, depuis la défaite de Kasparov, certains joueurs ont commencé à avoir des comportements proches de la machine afin de gagner. Ils apprenaient ainsi des combinaisons ou des enchaînements sur ordinateur qui possédaient le maximum de chances de réussite.
Alphazero a donc pris une autre approche que les anciennes IA en ne souhaitant pas aller en confrontation avec les joueurs, mais plutôt en les aidant à trouver des solutions différentes. Et pourquoi pas voir une variation de cet IA dans les autres jeux comme le poker ?
Des milliards d’euros pour révolutionner l’IA ?
Revenons à l’information du jour. Nvidia, entreprise américaine spécialisée dans la conception de processeurs et de cartes graphiques, vient d’investir une somme à 11 chiffres pour racheter ARM. Derrière cet acronyme se cache l’une des sociétés les plus puissantes liées aux technologies pour les téléphones mobiles. Le but pour Nvidia est de construire un supercalculateur d’IA et répondre ainsi aux nouveaux enjeux économiques soulevés par le déploiement de la 5G.
Mais ne pensez pas que seuls les smartphones sont concernés. Nvidia, dont la capitalisation boursière atteint les 150 milliards de dollars, travaille déjà avec des énormes marques du divertissement comme Sony, Microsoft ou Nintendo. Cet achat colossal a aussi pour but de sortir de sa dépendance au monde du jeu vidéo pour intégrer d’autres secteurs qui misent sur l’IA. Rappelons qu’en 2018, la firme américaine s’était lancée sur le marché des voitures autonomes avec sa plateforme Nvidia Drive qui misait sur le machine learning.
Une nouvelle qui symbolise l’importance de l’intelligence artificielle pour toutes les sociétés liées aux nouvelles technologies. On pense notamment à IBM qui n’a jamais arrêté de se pencher sur l’IA depuis l’expérience Deep Blue. La multinationale vient en effet de créer un centre de recherche en France afin d’aider les entreprises au travers d’applications concrètes. Coût du projet : 33 millions d’euros.
C’est également au tour des nouveaux moyens de communication comme les réseaux sociaux de s’y mettre. Les récents couacs dans la modération humaine de Facebook et Twitter, ou la charge de travail impossible pour des équipes limitées par la taille face aux milliards d’utilisateurs, vont forcément faire pencher la balance vers l’IA.
Enfin, c’est bien évidemment l’apprentissage des humains qui sera la clé et non pas l’automatisation de toutes les tâches. Le projet d’Elon Musk, Neuralink, qui propose d’implanter une puce artificielle dans le cerveau pour augmenter sa mémoire ou piloter à distance des terminaux numériques apparaît comme très ambitieux pour le futur de l’humanité. Mais attention de ne pas faire du film Terminator une réalité !
À moins d’être hermétique à toutes les nouvelles technologies qui pullulent depuis l’avènement de l’informatique et du web, vous avez forcément entendu parler de l’intelligence artificielle ou plus communément appelée IA. Il s’agit d’une matière scientifique qui poursuit l’objectif de simuler l’intelligence à des machines.
Cette idée d’Alan Turing devenu une vraie science qui pose aujourd’hui de nombreuses questions sur sa dangerosité bien qu’elle soit avant tout un élément positif dans l’évolution de nos sociétés. On pense notamment aux grands progrès réalisés dans la médecine notamment dans le cadre des diagnostics ou dans les transports comme avec les voitures autonomes popularisées depuis quelques années par Tesla. Qui imaginait à l’orée des années 2000 qu’il était possible de s’installer dans un poste de conduite et de n’avoir rien à faire d’autre que de s’asseoir pour faire ses trajets en voiture ? Les futures évolutions que permet l’IA dépassent peut-être toutes nos idées les plus folles.
Un événement vient d’ailleurs de se produire et il risque de profondément bouleverser le monde des nouvelles technologies : Nvidia vient de conclure une énorme opération pour acquérir ARM. Avant d’insister sur ce deal commercial, retour en profondeur sur l’histoire de l’intelligence artificielle.
Échecs, jeux vidéo, poker, jeu de Go : la montée en puissance de l’IA
Les technologies liées à l’IA ont depuis très longtemps trouvé des applications concrètes dans le monde des jeux. Pensons tout d’abord à celles du domaine vidéoludique avec l’Atari 2600 et le très célèbre Pong sorti à la fin des années 1970. Il y a plus de 40 ans, vous pouviez déjà jouer contre un ordinateur dans cet ersatz de simulation de tennis.
Mais depuis quelques années, les choses se sont accélérées. On pense notamment aux simulations sportives comme FIFA, NBA 2K ou Formula 1 qui reproduisent des comportements presque humains pour vos adversaires ou coéquipiers virtuels gérés par l’IA.
Cette évolution ne touche pas que les consoles de salon, mais également l’univers des jeux traditionnels. On pense par exemple aux échecs avec le célèbre ordinateur Deep Blue d’IBM qui avait réussi à battre le champion du monde de l’époque Garry Kasparov. Ce double match est la madeleine de Proust du développement de l’IA avec ces images mémorables où Kasparov se prend la tête à deux mains lors de sa défaite en 1997.
Citons également AlphaGo qui avait réussi l’exploit de battre les meilleurs joueurs du jeu de Go ou du Shogi. Récemment, c’est tout un groupe de joueurs professionnels de poker qui avaient perdu pour la première fois contre l’IA baptisée Pluribus grâce notamment à des algorithmes de recherche et de deep learning.
Ne croyez pas que cette course à l’intelligence artificielle ne touche que les plus grands champions dans ces domaines. Les sites de poker en ligne se sont développés ces dernières années et la grande majorité des joueurs de poker se retrouvent désormais sur le web. C’est donc un enjeu pour tous ces acteurs qu’ils pratiquent le Texas Hold’em ou des variantes moins pratiquées comme le Stud ou le Omaha hi-lo. On pense notamment aux joueurs qui pourraient s’amuser convenablement contre des bots aux comportements « humains » lors de parties amicales ou de sessions d’entraînements techniques. C’est une toute nouvelle voie d’apprentissage qui s’offre peut-être à des millions de personnes.
L’exemple parfait est celui d’AlphaZero, une IA qui aide déjà à maximiser la créativité des joueurs d’échecs. En effet, depuis la défaite de Kasparov, certains joueurs ont commencé à avoir des comportements proches de la machine afin de gagner. Ils apprenaient ainsi des combinaisons ou des enchaînements sur ordinateur qui possédaient le maximum de chances de réussite.
Alphazero a donc pris une autre approche que les anciennes IA en ne souhaitant pas aller en confrontation avec les joueurs, mais plutôt en les aidant à trouver des solutions différentes. Et pourquoi pas voir une variation de cet IA dans les autres jeux comme le poker ?
Des milliards d’euros pour révolutionner l’IA ?
Revenons à l’information du jour. Nvidia, entreprise américaine spécialisée dans la conception de processeurs et de cartes graphiques, vient d’investir une somme à 11 chiffres pour racheter ARM. Derrière cet acronyme se cache l’une des sociétés les plus puissantes liées aux technologies pour les téléphones mobiles. Le but pour Nvidia est de construire un supercalculateur d’IA et répondre ainsi aux nouveaux enjeux économiques soulevés par le déploiement de la 5G.
Mais ne pensez pas que seuls les smartphones sont concernés. Nvidia, dont la capitalisation boursière atteint les 150 milliards de dollars, travaille déjà avec des énormes marques du divertissement comme Sony, Microsoft ou Nintendo. Cet achat colossal a aussi pour but de sortir de sa dépendance au monde du jeu vidéo pour intégrer d’autres secteurs qui misent sur l’IA. Rappelons qu’en 2018, la firme américaine s’était lancée sur le marché des voitures autonomes avec sa plateforme Nvidia Drive qui misait sur le machine learning.
Une nouvelle qui symbolise l’importance de l’intelligence artificielle pour toutes les sociétés liées aux nouvelles technologies. On pense notamment à IBM qui n’a jamais arrêté de se pencher sur l’IA depuis l’expérience Deep Blue. La multinationale vient en effet de créer un centre de recherche en France afin d’aider les entreprises au travers d’applications concrètes. Coût du projet : 33 millions d’euros.
C’est également au tour des nouveaux moyens de communication comme les réseaux sociaux de s’y mettre. Les récents couacs dans la modération humaine de Facebook et Twitter, ou la charge de travail impossible pour des équipes limitées par la taille face aux milliards d’utilisateurs, vont forcément faire pencher la balance vers l’IA. Enfin, c’est bien évidemment l’apprentissage des humains qui sera la clé et non pas l’automatisation de toutes les tâches. Le projet d’Elon Musk, Neuralink, qui propose d’implanter une puce artificielle dans le cerveau pour augmenter sa mémoire ou piloter à distance des terminaux numériques apparaît comme très ambitieux pour le futur de l’humanité. Mais attention de ne pas faire du film Terminator une réalité !
Laisser un commentaire