La place des parents dans la vie d’un africain est invariablement très haute. Quelque soit l’âge d’un enfant, il voue un respect et une considération totale à ses géniteurs ce qui se reflète encore de nos jours dans les sociétés africaines où les parents même vieux sont intégrés au centre des grandes décisions de familles, sont respectés et entretenus lorsqu’ils ne sont plus en mesure de prendre soin d’eux-mêmes (âge avancé).
Les anciens ont perpétué ce savoir vivre en terre africaine depuis des siècles sans se limiter uniquement aux parents biologiques. En effet, c’est un grand devoir pour tout enfant ou individu (moins âgé que son interlocuteur) de respecter ses parents, son voisinage plus âgé, ses oncles ou tantes, ses enseignants, ses frères ou sœurs plus âgés, ses amis plus âgés et tous ses aînés. Un héritier en terre africaines ne doit pas extérioriser clairement de la colère envers les aînés par exemple car cela traduit un manque de respect.
Tout ce respect est dû au rôle énorme des parents d’éduquer, à leur souci du bien-être des enfants, à leur vaste champ de responsabilité depuis la naissance jusqu’à la vie adulte complète. Ainsi il n’est pas curieux de voir une personne adulte vivre chez ses parents. La parentalité est un rôle important qui se soucie constamment de sa progéniture. L’intervention d’une personne extérieure au grand cercle familial et qui prends soin d’un individu quelconque vient rappeler une bienveillance agréable comparable à celle d’un parent. Alors, les sages au travers de ce proverbe tiennent à mentionner à leurs héritiers et ceux qui l’entendent qu’il faut concéder une grande considération aux personnes qui se soucient d’eux comme s’ils avaient la place d’un parent. La signification de ce proverbe n’est pas qu’il faut mettre se géniteurs aux oubliettes mais plutôt d’accorder le mérite du respect à une personne qui a à cœur le bien-être de l’autre.
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