Ce mardi 1er septembre, la Russie a ouvertement accusé certaines nations européennes, de se poser en tant que juge au sujet des récents événements survenus en Biélorussie. Réélu à la tête du pays, le président Alexandre Loukachenko est accusé de fraude massive par les citoyens, qui n’hésitent pas à descendre dans les rues afin de réclamer son départ.
Interrogé sur ce qui est actuellement en train de se passer du côté de Minsk, Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, a assuré que la nation saura elle-même résoudre ce conflit et cette vase crise sociale et politique. Il accusera toutefois certaines nations européennes d’ingérence, en tant notamment de se poser en tant que juges, adoptant des sanctions qualifiées par le Kremlin, inacceptables.
La Russie pointe du doigt certaines nations européennes
Il cible notamment les pays voisins de la Biélorussie qui tentent d’attirer l’ensemble du continent sur la pente dure anti-Loukachenko. Ce dernier tente par ailleurs d’organiser une vaste réforme constitutionnelle, dont le contenu reste toutefois inconnu et relativement flou. Selon la Russie, il s’agira là d’un excellent moyen de renouer le dialogue avec la société civile. Ce projet sera soumis à un référendum, mais l’opposition n’aura pas son mot à dire sur la question.
Une Europe qui se pose en juge
La Lituanie, qui a accueillit l’opposante numéro un à Loukachenko, l’Estonie et la Lettonie ont effectivement confirmé des sanctions à l’encontre du président Bélarus mais également de 29 de ses diplomates et fonctionnaires. Ces derniers sont interdits de séjour sur place. Le reste de l’Union européenne envisage elle aussi d’imposer des sanctions à l’encontre du président Loukachenko et ses diplomates. Des interdictions d’entrées ainsi que des gels d’avoirs sont à l’étude. Le projet doit toutefois être approuvé par les 27 membres.
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