Malgré l’avis négatif apporté par les autres grandes nations, l’administration Trump s’est entêtée dans la mise en œuvre de certaines sanctions contre la République Islamique d’Iran et le Vénézuela. Au nom du respect de sanctions de l’ONU contre l’Iran contestées par le reste du monde, les Etats-Unis ont annoncé ce lundi 21 septembre, une série de mesures contre ces deux pays.
Des sanctions contre les fournisseurs de l’Iran
Selon les explications du conseiller de Donald Trump à la sécurité nationale Robert O’Brien, «des sanctions économiques sévères sont prévues contre tout pays, entreprise ou personne qui contribue à fournir, vendre ou transférer des armes conventionnelles à la République islamique d’Iran». Le chef de la diplomatie américaine a renchéri en faisant comprendre que c’est dans ce cadre que le président vénézuélien est visé.
«Depuis près de deux ans, des responsables corrompus à Téhéran travaillent avec le régime illégitime au Venezuela pour contourner l’embargo de l’ONU sur les armes», a déclaré le Secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo. Au cours du week-end écoulé, l’officiel américain avait déjà annoncé que «toutes les sanctions de l’ONU contre la République islamique d’Iran auparavant levées»étaient de «retour».
L’agence de l’énergie atomique également visée
Notons que l’Organisation iranienne de l’énergie atomique est également dans le viseur des autorités américaines. Lors de la conférence de presse qui a consacré l’annonce de ces différentes mesures punitives, le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin avait cité cette organisation parmi les structures visées.
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