« Nous avons besoin d’un dialogue, mais pas quand il a lieu avec le pistolet sur la tempe », déclarait ce samedi le Premier ministre grec Kyriákos Mitsotáki dans le cadre du conflit qui oppose depuis des décennies son pays à la Turquie. Accusant Ankara de «menacer» les frontières orientales de l’Europe et de « mettre en péril » la sécurité régionale, Athènes prend déjà des dispositions militaires afin de riposter à toute attaque de la part de la Turquie. Kyriákos Mitsotáki a annoncé ce dimanche la mise en place par la Grèce d’un important programme d’armement afin de former « un bouclier national ».
Ainsi, le Premier ministre grec a annoncé l’achat auprès du français Dassault, de 18 Rafales, 4 frégates et 4 hélicoptères de la marine. Le nombre des soldats sera également revu à la hausse avec le recrutement de 15 000 nouveaux soldats. Le Premier ministre a aussi annoncé l’augmentation du financement de l’industrie grecque de défense. La France qui soutient Athènes dans ce conflit, s’est félicitée par le biais de la ministre française de la Défense, Florence Parly, de l’achat de ces Rafales par la Grèce.
« Ne cherchez pas querelle au peuple turc »
Par ailleurs, après que le président français Emmanuel Macron ait critiqué les « comportements inadmissibles » de la Turquie et estimé qu’elle devait « clarifier ses intentions » le président Recep Tayyip Erdogan lui a demandé de ne pas chercher la querelle au peuple turc. « Ne cherchez pas querelle au peuple turc, ne cherchez pas querelle à la Turquie », a déclaré ce samedi M. Erdogan. « M. Macron, vous n’avez pas fini d’avoir des ennuis avec moi », a-t-il poursuivi en l’accusant de « manquer de connaissances historiques ».
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