La Belgique fait face à une hausse du nombre de contaminations au Covid-19. Pour contrer la propagation du virus les autorités du pays ont pris des mesures contre les bars et cafés. A Bruxelles la capitale, les bars ont reçu l’ordre de fermer pour un mois à compter du 08 octobre. Carl De Rijk alias De Moncharline, un tenancier de bar bruxellois a traîné l’Etat Belge en justice parce qu’il juge illégales les mesures restrictives prises depuis le début de la pandémie . « L’arrêté a été décrété par l’(ex-) ministre de l’intérieur Pieter De Crem) et pas par le Parlement, ce qui est illégal » assure cet homme qui travaille dans ce milieu depuis 30 ans.
« Les principaux lieux de contaminations sont les entreprises, le milieu hospitalier… »
Il a bien l’intention d’obtenir de la justice l’annulation de ces restrictions , lui qui pense que les principaux foyers de contamination ne sont pas les bars et les cafés. « On nous impose des restrictions alors que les principaux lieux de contaminations sont les entreprises, le milieu hospitalier, la sphère privée. Au final, ces mesures reviennent à condamner encore plus de gens » désapprouve-t-il. L’homme aurait préféré qu’on demande aux bars, cafés et autres d’appliquer les mesures barrières.
« Un tenancier n’a aucun intérêt à ce que son établissement devienne un cluster. S’il reste attentif, il saura faire respecter les distances à ses clients » soutient-il. Notons que Carl De Rijk alias De Moncharline a engagé les procédures judiciaires contre l’Etat Belge depuis le mois de septembre. Il n’a donc pas attendu les restrictions du 08 octobre dernier. L’homme reconnaît cependant qu’après l’annonce de cette mesure de fermeture des bars et cafés pour un mois le bourgmestre (maire) de Bruxelles a très vite réagi en mettant à disposition du secteur 1 million d’euros afin d’atténuer les effets. Il y aura également une indemnité fédéral et les 3 mille euros de la région de Bruxelles.
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