Lors rencontre entre Patrice Talon et les centrales syndicales par rapport à la masse horaire (30 heures) attribuée aux pré-insérés (aspirants), le chef de l’Etat a donné l’assurance qu’aucun pré-inséré déployé sur le terrain l’année dernière et dont le nom est dans la base de données de compétences ne sera laissé sur le carreau. Au lendemain de cette rencontre, une liste de redéploiement des aspirants au métier d’enseignants a été rendue publique le 09 octobre 2020. Et déjà cette liste est contestée par leur faîtière, FéNaCEPIB.
Dans un communiqué signé de deux porte-parole, Ferdinand Missenhoun et Pierrot Akodjenou, cette fédération dit avoir «constaté avec amertume, indignation et désolation à travers les réseaux sociaux dans la soirée de ce samedi 10 octobre 2020, une liste de déploiement ou de redéploiement des enseignants pré insérés… ». Pour la FéNaCEPIB, cette répartition est «truffée d’incongruités, d’irrégularités » et «est aux antipodes des conclusions issues de la dernière rencontre des SG des centrales syndicales, les porte-paroles des pré-insérés le 8 octobre 2020 avec le chef de l’Etat, son excellente M. Patrice Talon ». Car, rappelle le communiqué, de cette rencontre avec le président de la République, il est clair qu’«aucun aspirant ayant servi l’année dernière et dont le nom se trouve dans la base de compétences ne sera laissé sur le carreau ». La fédération fait constater la répartition faite, «viole de façon flagrante cette promesse du premier magistrat de notre république ».
Des irrégularités et des propositions
La FéNaCEPIB a constaté donc plusieurs irrégularités. Elle a noté, entre autre, une omission des anciens ayant servi l’année passée et se trouvant bel et bien dans la base de données. Plusieurs de leurs collègues ont été enlevés de leurs établissements sans aucune destination et remplacés par de nouveaux admis. De plus, elle remarque la présence des collègues ayant servi l’année dernière mais ne se trouvant pas dans la base de données de compétences. Certains de leurs collèges ont été enlevés des collèges et lycées mais sans être remplacés, laissant du vide.
Alors, elle propose au ministère de l’enseignement secondaire, de l’associer à la répartition, et de «demander que les anciens aspirants ayant servi l’année dernière aillent prendre service dans leurs lycées et collèges respectifs conformément à l’arrêté 2019_069 du 27 novembre 2019 portant charge horaire hebdomadaire des Professeurs de l’enseignement secondaire général, technique et de la formation professionnelle sur la base des 20 heures pour les PC et EPC puis 22 heures pour les PA et EPA ». Aussi, elle souhaite qu’une nouvelle répartition soit faite après épuisement de la liste des anciens et ce, suivant l’ordre d’admission dans la base de données. La FéNaCEPIB suggère d’associer les directions départementales des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle «aux fins d’avoir une idée claire des besoins par établissement et département et éviter les irrégularités constatées dans la liste publiée ».
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