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Redistribution des terres aux noirs en Afrique du sud : nouveaux détails du gouvernement

Il y a 25 ans, l’Afrique du Sud noire célébrait la chute du régime de l’Apartheid. Mais aujourd’hui la nation arc-en-ciel porte encore les stigmates de ce pouvoir ségrégationniste. En effet, une importante proportion des terres du pays reste la propriété de la population blanche minoritaire. Quand le président Cyril Ramaphosa a pris les rênes de l’Afrique du Sud en 2018, il a promis de corriger cette injustice en redistribuant les terres. Hier dimanche 11 octobre, le gouvernement sud-africain a exposé la prochaine loi agraire axée sur l’expropriation.

Ce n’est pas « un remède miracle »

Selon  les explications de Patricia de Lille, ministre des Travaux publics, la loi en question rend possible une expropriation sans compensation. Cependant, ce n’est pas « un remède miracle » a-t-elle fait savoir.  La ministre des travaux publics rappelle également qu’il y a des conditions pour que l’expropriation devienne effective. Il y a notamment les cas d’abandon de terres, de spéculation. La mesure est aussi applicable s’il y a menace sur la santé des populations. De plus, poursuit Patricia de Lille, c’est aux tribunaux de décider en dernier ressort. Inutile de dire que la question d’une expropriation sans mesures compensatoires a déclenché la controverse dans le pays.

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On se rappelle encore du Zimbabwe de Robert Mugabe qui avait également essayé de réparer les injustices de l’Apartheid, en expropriant dans les années 2000,  les blancs. Mais la réforme s’est mal passée pour l’économie du pays. Notons que ce n’est pas le président Ramaphosa qui a initié pour la première fois des réformes du genre. Depuis les années 90, les gouvernements précédents essayent de régler la question de la terre dans le pays.

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Celui qui contrôle la terre contrôle tout y compris les ressources d’en dessous. Les européens l’ont compris très tôt, raison pour laquelle ils s’accaparent du monde.

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