Après le décès de Samuel Paty, un professeur de lycée décapité en France dans un attentat terroriste islamiste pour avoir montré une caricature du prophète Mahomet, la situation demeure encore tendue entre la France et les pays islamiques. Lors d’un discours d’hommage au professeur, le président Emmanuel Macron avait brandi la liberté d’expression au nom de laquelle ils ne renonceront pas aux caricatures du prophète en France.
Après les nombreuses réactions de certaines autorités de pays du Moyen-Orient et maghrébins, invitant Emmanuel Macron à changer de discours, le conseil des sages musulmans a décidé de poursuivre Charly Hebdo en justice. Le conseil qui regroupe des dignitaires musulmans de divers pays, a décidé d’après un tweet sur le compte de al-Azha de « mettre en place un comité de juristes internationaux pour poursuivre en justice Charlie Hebdo ».
La liberté d’expression doit respecter les droits d’autrui
Le conseil dont le siège est aux Émirats arabes unis et présidé par l’imam de l’institution sunnite, a également l’intention de « poursuivre en justice quiconque offense l’islam et ses symboles sacrés ». Condamnant de même les déclarations d’Emmanuel Macron, le conseil des sages musulmans « rejette vivement l’usage de la liberté d’expression comme prétexte pour porter atteinte au prophète Mahomet ».
« La liberté d’expression (…) doit respecter les droits d’autrui et ne devrait pas permettre d’utiliser les religions dans les marchés de la politique ou dans la propagande électorale », a déclaré l’instance musulmane.Caricatures : « Charlie Hebdo » bientôt poursuivi en France
Laisser un commentaire