L’impact du coronavirus ne sera pas que sanitaire. C’est la conclusion que l’on peut tirer après la récente déclaration de la Banque Mondiale sur la pandémie qui frappe le monde. En effet, depuis plusieurs mois déjà, les entreprises doivent faire face à la situation avec, à la clé, une baisse drastique des activités, voire la fermeture totale de certaines parmi elles.
Mais outre l’impact sur les entreprises et la baisse de revenu net, c’est à l’extrême pauvreté que le monde va devoir faire face. D’après la Banque mondiale, entre 88 et 115 millions de personnes supplémentaires (dont de nombreux citadins) vont basculer dans l’extrême pauvreté en cette année de 2020. Si l’on prend en compte 2021, cela pourra atteindre 150 millions.
« Les projections indiquent par ailleurs que les citadins seront de plus en plus nombreux à basculer dans l’extrême pauvreté, alors que celle-ci touche traditionnellement les populations des zones rurales » fait savoir l’institution dans un communiqué.
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