L’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié a appelé les Nations unies à intervenir dans la présidentielle ivoirienne. Au cours d’un grand meeting de l’opposition tenue ce samedi 10 octobre 2020, il a de manière solennelle demandé au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, « de se saisir du dossier ivoirien pour la mise en place d’un organe electoral véritablement indépendant et crédible avant l’élection présidentielle prévue le 31 octobre ».
« Viol de la constitution »
Henri Konan Bédié et l’opposition ivoirienne désapprouvent que l’actuel chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara se présente encore à sa troisième réélection. Au cours de son intervention, l’homme politique âgé de 86 ans a fustigé le « viol de la constitution », tout en qualifiant le numéro un ivoirien de grand traître. Aussi, a-t-il accusé le Conseil constitutionnel de « parjure », déclarant que « la dictature du RHDP sera vaincue ». Les propos de l’homme fort du parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-rda) ont été appuyés par l’un des ténors du Front patriotique Ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan.
Ce dernier a mis l’accent sur l’objectif visé par l’opposition ivoirienne. « Le mot d’ordre de désobéissance civile vise à obtenir la transition politique pour la renaissance de la Côte d’Ivoire » a déclaré l’ancien Premier ministre de la Côte d’Ivoire.
L’ONU n’existe pas. La ligue des nations devenu ONU est restée la Ligue des nations, car les droits de vetos sont restés dans la main de quelques uns, y compris la France, qui en fait ce qu’elle veut et quand elle le veut. Il n’y a jamais eu d’ONU donc, ça aussi c’est une farce, tout comme le franc CFA.