La Nouvelle-Calédonie dit non à l’indépendance, Macron satisfait

Près de 180.598 électeurs de la Nouvelle-Calédonie, un archipel colonisé en 1853, étaient invités à répondre à la question : « voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? ». Le référendum s’est achevé sur la victoire du non à l’indépendance avec 53,26 % des voix. Une deuxième victoire du non, un peu plus serrée que la première.

A l’occasion d’une allocution officielle tenue à l’Elysée, le président français Emmanuel Macron a affirmé accueillir ce non à l’indépendance « avec un profond sentiment de reconnaissance » et d’« humilité ». « Les électeurs se sont exprimés, ils ont majoritairement confirmé leur souhait de maintenir la Nouvelle-Calédonie dans la France. En tant que chef de l’État, j’accueille cette marque de confiance dans la République avec un profond sentiment de reconnaissance. J’accueille également ces résultats avec humilité, » a déclaré le président ce dimanche 4 octobre.

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Un troisième référendum

Dans son allocution,le locataire de l’Elysée a évoqué la possibilité de la tenue d’un troisième mandat. « C’est à vos élus du Congrès de le décider, l’État se tient prêt à l’organiser », a dit le président. D’après les accords de Matignon et Nouméa la tenue d’un troisième référendum est plausible si seulement un tiers des 54 membres du Congrès local le demande. « Le moment est venu de répondre et de considérer tous les scenarios. L’État, sans se départir de son impartialité garantie par les Accords de Matignon, s’engagera dans cette voix, » a affirmé M. Macron.

A l’issu du premier referendum d’autodétermination de 2018, où les électeurs de la Nouvelle-Calédonie avaient dit leur premier non à l’indépendance avec 56,7% des voix, Emmanuel Macron avait également exprimé sa fierté. « La France serait moins belle sans la Nouvelle-Calédonie » avait-il déclaré.

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