Les incidents politiques nés de la séance d’explication des modalités du parrainage pour la présidentielle de 2021 organisée par la commission électorale nationale autonome (CENA) à l’endroit des députés continuent de susciter de vives réactions. La passe d’armes née des échanges houleux entre Emmanuel Tiando et Louis Vlavonou n’est que le résultat d’une machination, d’une habitude révélée à la face du monde, a réagi l’ancien député Basile AHOSSI, deuxième vice-président du parti « Les Démocrates ». Le douanier à la retraite estime que depuis l’avènement du régime de la rupture, le parlement est devenu le siège de la haute corruption où est inondé l’argent. Lire la réaction du député Basile AHOSSI.
Réaction de l’ex-député Basile Ahossi
Que les députés soient payés pour voter des lois ou prendre position sur une question brûlante est un secret de polichinelle. A l’arrivée du président talon, la chose s’est institutionnalisée et a pris une forme conventionnelle. Si auparavant cela se limitait aux députés de la mouvance, Talon en a pratiquement fait une ligne budgétaire. Députés lambda, président de commission et président de groupe parlementaire sont à des indices correspondants à leurs attributions. Ceux qui ont voulu raisonner au sujet des votes à émettre ont été purement et simplement radiés des effectifs. C’est connu. C’est le montant cumulé de cette manne de la corruption qui a fait s’écrier la présidente Rosine Vieyra Soglo qui s’est étonnée de la trop grande masse d’argent qui inondait le parlement. La suite, tout le monde a suivi : Son groupe parlementaire a volé en éclat, suivi de son parti. Cela, tous les députés le savent, même ceux qui se cachent aujourd’hui le visage.
Tiando sait que les députés sont corrompus mais pense que personne ne sait qu’il n’y a aucune différence entre son institution et le parlement. Qu’il dise à l’opinion la main sur le cÅ“ur qu’il a fait une gestion sans souillures, s’il est digne descendant de la lignée de KABA et il lui sera rappelé ce qui fait de lui un valet de Talon après le passage de la commission de contrôle qui a changé de statut à la CENA pour en faire désormais une COMMISSION ÉLECTORALE NON- AUTONOME, qui établit désormais une hiérarchisation des irrégularités (fautes mineurs) et lui donne le pouvoir de voter une loi complétive sur le parrainage, lui qui devrait être fier de son grade de professeur d’université chargé de former la relève.
Tous deux sont les disciples d’une même paroisse, la paroisse de la corruption du mensonge et de l’hypocrisie dont Talon est le chef diocésain.
Comlan Léon AHOSSI.
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