Il y a quelques jours, Emmanuel Macron affirmait que la France ne renoncerait jamais aux caricatures et au droit au blasphème, symbole de la liberté d’expression. Une sortie qui a suscité l’indignation auprès de nombreux représentants de pays musulmans. Dans certains pays, comme au Bangladesh, des milliers de personnes se sont même donnés rendez-vous dans les rues afin de dénoncer Emmanuel Macron.
Alors que Mohammad Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères à récemment convoqué l’ambassadeur Français en Iran, aujourd’hui c’est Hassan Rohani qui est monté au créneau. Celui-ci a ainsi affirmé qu’insulter le prophète Mahomet menait à l’incompréhension et à la violence. Une sortie sous forme de mise en garde. Selon ce dernier, la situation actuelle est ironique, estimant que la France, qui prône un certain idéal démocratique, se trouve désormais à encourager la violence de par ces caricatures.
Rohani fustige les caricatures
Toujours selon Rohani, insulter le prophète Mahomet revient à insulter l’ensemble des musulmans du monde entier, mais également les valeurs humaines et l’éthique en elle-même. Samuel Paty, professeur dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine est récemment décédé après avoir tenu un cours sur la liberté d’expression auprès de ses élèves. Un cours au cours duquel il a diffusé les images des caricatures de Charlie-Hebdo.
L’Iran hausse le ton
Pour conclure, Rohani a estimé que l’ensemble des citoyens européens avait une dette à l’encontre d’ l’Islam et du prophète Mahomet, ce dernier étant le « professeur de l’humanité ». Soucieux de voir la paix revenir, ce dernier appelle les Occidentaux à arrêter de s’immiscer au sein des affaires internes des musulmans et leurs représentants.
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