Vendredi dernier, Samuel Paty professeur d’Histoire-géographie était assassiné en la petite commune des Yvelines, Conflans-Sainte-Honorine. Un assassinat avec une connotation religieuse puisque l’enseignant avait été impliqué quelques jours plus tôt dans une affaire qui avait « mis à nu » le prophète Mahomet. Un fait divers sordide qui s’était invité dans la ligne éditoriale d’un quotidien de Tours, dans l’ouest de la France. Mais ce mercredi, révélait un média nationale, les responsables du journal avaient décidé de porter plainte pour menaces de mort.
Des messages sur Facebook
Ce seraient des messages sur Facebook qui selon les responsables du quotidien les auraient décidé à porter plainte « pour le principe ». Des menaces qui étaient intervenus aussitôt que le journal avait, pour dénoncer « l’intégrisme religieux » qui auraient était à la base de la mort de Paty, lui aussi publié un caricature du Prophète Mahomet. La même caricature dont s’était servi Samuel Paty pour l’un de ses cours dans son collège à Conflans-Sainte-Honorine. Là et des internautes n’aussi, la caricature avait fait tollé, et des internautes n’avaient pas hésité à dire tout leur mécontentement. Mais une poignée seulement.
Car selon, les rédacteurs du journal, l’article aurait reçu une assez bonne audience avec de nombreux commentaires favorables ou même d’empathie pour Samuel Paty. Le quotidien, « pour le principe » avait décidé de ne pas passer outre les menaces et de déposer un plainte contre X près le parquet de Châteauroux dans l’Indre en région Centre-Val de Loire. Mais en même temps que les investigations pour identifier les détracteurs du quotidien ; l’enquête dans les Yvelines se poursuivait également pour élucider les circonstances de la disparition de Samuel Paty.
Selon la presse nationale française, reprenant les mots de Jean-François Ricard, procureur de la république anti-terroriste ; Paty aurait été assassiné dans un contexte particulier. Celui « d’appels aux meurtres (…) suscité par la republication des caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo début septembre ». Et déjà plus d’une douzaine de personnes avaient été interpellées et mis en garde à vue.
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