Samuel Paty : un sénateur justifie son absence à l’hommage public

Ce dimanche 18 octobre 2020 à partir de 15h, a eu lieu place de la République à Paris, une manifestation d’hommage à Samuel Paty, le professeur décapité à Conflans-Sainte-Honorine. Plusieurs associations, syndicats, personnalités ainsi que Charlie Hebdo, ont lancé un appel à un rassemblement pour rendre hommage à l’homme, décapité vendredi après avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.

Dans la foulée, Bruno Retailleau, sénateur vendéen a indiqué lui, qu’il ne sera pas place de la République. « Je ne serai pas aujourd’hui place de la République. Comme tous les républicains, j’ai dans le cœur Samuel Paty. Comme tous les patriotes, je veux combattre la barbarie qui ensanglante une nouvelle fois notre pays. Mais justement, » a posté le sénateur sur twitter.

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« Il y a eu trop d’attaques sans vraies ripostes »

Pour lui, ce ne sont pas les manifestations, les hommages, les pleurs et les bougies qui arrêteront ces barbaries.  « Il y a eu trop d’attaques sans vraies ripostes. Trop de marches suivies de trop de reculs. Trop d’hommages sans courage. Alors non, je n’y serai pas. L’émotion, je la comprends. L’effroi, je le ressens. Mais les bougies n’arrêteront pas l’incendie. Les pleurs ne nous protègeront pas des tueurs islamistes » s’est justifié le porte-parole des républicains.

Selon lui, la place authentique des républicains se trouve ailleurs, « elle est aux côtés des professeurs qui à l’école portent à bout de bras la République. Elle est aux côtés des policiers qui sont aujourd’hui accusés d’une violence qu’ils subissent. Elle est aux côtés de nos soldats qui, là-bas, au Mali sont en première ligne contre la barbarie islamiste. Elle est aussi au cœur de nos institutions politiques, au parlement, pour briser l’omerta, pour renforcer nos lois face à la charia » a-t-il martelé.

« Ce combat, je le mènerai »

Il s’agit d’après lui, d’une lutte à mener contre l’islam politique. Et ce combat selon lui requiert le concours de toutes « les bonnes volontés républicaines, toutes les combativités patriotiques. » « Cette place, je la tiendrai. Ce combat, je le mènerai. Avec bien d’autres. Car dans cette guerre contre l’islam politique, nous aurons besoin de toutes les bonnes volontés républicaines, toutes les combativités patriotiques. Plutôt que des marches, des hommages et des bougies, c’est d’abord cette combativité française que nous devons à Samuel Paty. Dans le combat contre l’islamisme notre place est sur la ligne de front, pas dans les manifestations, » a-t-il indiqué dans une série de tweet.

Une réponse

  1. Avatar de Chouski
    Chouski

    Entièrement raison… Bravo et j’approuve…

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