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Trump positif au coronavirus : la presse US fait des déballages

Le vendredi 02 Octobre dernier, le président faisait une annonce fracassante. Lui et la first lady avaient été testés positifs au coronavirus. Un fait majeur quand on sait le peu de cas que le président Trump fait de la maladie. Trois jours plus tard, le lundi 05 Octobre, le président sortait d’hôpital. Et depuis lors le staff de communication du Président n’a ménagé aucuns efforts pour tenter de minimiser ce qu’il convenait pourtant de considérer comme une crise. Car en plus du président de nombreux autres officiels, avait révélé la presse américaine, avaient été eux aussi testés positifs à la Covid-19.

Une malchance nommée « Covid » ?

Aux USA, les prochaines élections présidentielles sont pour le 03 Novembre prochain. Des élections majeures, notamment pour le président Trump qui désire notamment avoir une autre chance de dérouler, comme il se doit, son plan d’action pour une « Amérique grande encore ». Un Plan ambitieux mais que la pandémie du coronavirus avait avorté net, allant même jusqu’à saper le peu de crédit politique  que de précédents succès avaient accordé au locataire de la Maison-Blanche.

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Les USA avaient été frappés de plein fouet par la pandémie, plus de 200 000 morts ; et il serait à beaucoup difficile d’oublier que le président Trump l’avait taxée de « vilaine Grippe Chinoise ». Mais manque de chance, en pleine campagne électorale, le covid-19 venait encore mettre Donald Trump dans l’embarras. Si durant les trois jours de crises, toutes fuites médiatiques avaient été soigneusement filtrées ; depuis la sortie du président d’hôpital, la presse américaine livrait une vision plus claire de ce qui s’était tramé dans les coulisses.

Trump l’a senti passer

Après qu’il ait été testé au coronavirus, le président a été transféré au Walter Reed National Military Medical Center, un centre médical militaire américain à trois services, situé dans la communauté de Bethesda, dans le Maryland. Et désormais l’on savait que là-bas le président avait d’abord été soumis au protocole thérapeutique avec le Remdesivir, un médicament antiviral. Nous étions bien loin donc des dérivés de la Chloroquine, dont le président lui-même s’était un temps fait le chantre.

Mais en plus du Remdesivir, le président aurait reçu un traitement expérimental par anticorps. Et Deux jours plus tard, le 4 octobre, il recevait en plus, un stéroïde normalement réservé aux cas graves de COVID-19 ; bien que son médecin ait montré de l’optimisme quant à un rétablissement rapide. L’Etat-major de campagne du président avait beau montré maintenant une certaine assurance, cela n’avait pas empêché au président Trump de sentir la maladie passer.

Le fait est que, les enjeux étaient grand ; et en ces périodes de campagnes, Trump ne pouvait se permettre d’être affaibli, physiquement et/ou  politiquement par le coronavirus. À la sortie de l’Hôpital, un coup de communication de campagne avait même été prévu ; Donald Trump devait alors se présenter en « Superman », du moins avec le tee-shirt à l’effigie du super-héros sous sa chemise. La stratégie avait été au dernier moment abandonnée.

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