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Une mère de famille menace un enseignant et se retrouve en garde à vue

Par Florian Guénet
il y a 5 mois
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Photo AFP

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Photo : Ludovic Marin/AFP

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Une mère d’un petit garçon de 8 ans vient d’être placée en garde à vue. Soupçonnée de radicalisme, elle a traité les amis de son fils de « fils de porcs », avant de s’en prendre à son enseignant à la suite d’une discussion. Les forces de l’ordre ont également perquisitionné son domicile. À ce stade, rien d’inquiétant n’a toutefois été découvert sur place.

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Tout a débuté après que l’enseignant de cette petite école élémentaire de Dugny, ait décidé de convoquer les parents du petit garçon de 8 ans. En effet, ce dernier tenait un langage peu fleuri et en faisait voir de toutes les couleurs à ses amis. Insultés, des élèves se sont également plaints auprès de la direction, qui a donc décidé d’avoir une discussion avec la mère du jeune garçon.

Soupçons de radicalisation à Dugny

Le professeur et la mère ont ainsi eu des mots. La maman a toutefois tenu à défendre son fils, allant même jusqu’à menacer l’enseignant. Une source proche du dossier a confirmé que celle-ci aurait affirmé que Dieu voyait tout et qu’il s’occuperait du cas de l’enseignant en temps voulu. L’enfant aurait ensuite donné un coup de pied à son maître.

Un incident pris très au sérieux

Un incident pris très au sérieux, notamment depuis le décès tragique de Samuel Paty, enseignant de Conflans-Sainte-Honorine, qui expliquait à ses élèves, le concept de la liberté d’expression. L’Éducation nationale, attendue au tournant, a vite réagi, affirmant qu’un protocole autour de l’école et de l’enseignant a été mis en place. Cela a d’ailleurs permis d’arrêter le grand-frère âgé de 18 ans, qui a tenté d’entrer dans les locaux de l’établissement, afin de discuter avec l’enseignant.

Aujourd’hui, la mère de l’enfant est poursuivie pour menaces tandis que son fils lui, l’est pour intrusion au sein d’une école. Ils ont également fait l’objet d’un rappel à la loi. Chez eux, une perquisition a été menée. Des investigations qui n’ont rien révélé d’anormal alors que les autorités soupçonnaient cette famille de radicalisation. 

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