Mark Zuckerberg, patron du plus grand réseau social au monde, Facebook, a fait part de ses inquiétudes concernant la période qui suivra la prochaine présidentielle aux Etats-Unis. Au cours d’une conférence, hier jeudi 29 octobre 2020, aux analystes trimestriels de la compagnie, il a en effet exprimé ses craintes concernant le risque d’émeutes dans le pays.
Facebook a tiré des leçons de la présidentielle de 2016
« Je suis inquiet qu’il y ait un risque de troubles civils dans tout le pays, alors que notre nation est si divisée et que les résultats électoraux prendront potentiellement des jours ou des semaines à être finalisés » a-t-il déclaré. Au cours de son intervention, le PDG de Facebook n’a pas manqué de souligner que la semaine prochaine sera un test pour le réseau social. Par ces mots, il a donc l’intention de démontrer que la compagnie a effectivement tiré des leçons de la présidentielle de 2016, émaillée de l’ingérence de la Russie, qui avait utilisé le réseau social afin de diffuser sa propagande.
La plateforme fait l’objet de plusieurs accusations
Au regard de ses troubles, Facebook a donc pris des mesures. Ainsi, Mark Zuckerberg a rappelé les précautions prises comme l’interdiction des publicités à caractères politiques et les sujets de société, sur l’intégralité de ses plateformes. Cela, afin de diminuer durant le temps nécessaire, les risques de « confusion ou d’abus ». L’utilité de ces mesures prises par Facebook n’ont cependant pas fait l’unanimité. En effet, la plateforme fait l’objet de plusieurs accusations, selon lesquelles elle a diffusé des annonces de la campagne du président américain, Donald Trump, dans certains Etats américains déterminants pour le vote des élections présidentielles.
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