72 pays provenant de tous les continents ont apporté leur soutien aux membres de la Cour Pénale Internationale (CPI) sanctionnés par l’administration Trump. Dans une déclaration commune adressée aux Nations Unies, ces nations parmi lesquelles figurent les alliés des USA comme le Royaume-Uni et le Canada ont réaffirmé leur soutien « indéfectible à la Cour en tant qu’institution judiciaire indépendante et impartiale ».
« Les sanctions sont un outil contre les responsables des crimes »
Dans leur déclaration commune, les pays signataires ont indiqué souhaiter sauvegarder « l’intégrité et l’indépendance [de la CPI] sans être découragés par des mesures ou des menaces contre la Cour, ses fonctionnaires et ceux qui coopèrent avec elle ». Dans cette affaire, où la procureure Fatou Bensouda et le directeur de la division de la compétence, de la complémentarité et de la coopération, Phakiso Mochochoko, sont visés par les sanctions américaines, les 72 pays ont fait savoir que : « Les sanctions sont un outil contre les responsables des crimes les plus graves, et non contre ceux qui demandent justice ». Aussi, ont-ils rejeté « toute tentative de saper l’indépendance de la Cour ».
Une déclaration qui réjouit Richard Dicker
Cette réaction des pays qui soutiennent les deux membres de la CPI, a réjoui Richard Dicker, de Human Rights Watch. Ce dernier s’est en effet félicité de cette «réfutation catégorique de l’utilisation sans précédent des sanctions par Washington». Il a également estimé que « cette déclaration […] dit clairement et fortement à l’administration américaine : « c’est notre Cour, abstenez-vous [d’intervenir] » ».
Laisser un commentaire