Les agissements sexuels de l’ex-cardinal américain n’ont pas été couverts par l’Eglise. C’est du moins ce qu’il convient de retenir du rapport de près de 500 pages rendu public ce mardi 10 novembre par le Vatican. Le document a eu le mérite de retracer les différents parcours qui ont conduit à la nomination de l’ancien archevêque de Washington évêque puis cardinal.
L’absence de preuve a rendu difficile le discernement
Dans ledit rapport, tous les éléments d’archives et de témoignages sur l’affaire qu’on pourrait appeler Théodore McCarrick ont été repris pour montrer qu’en réalité, à un aucun moment du processus, le prélat n’a bénéficié d’une couverture de l’église. A en croire les précisions apportées sur ce document, il a été rédigé pendant plusieurs mois. Les nominations du prélat auraient rencontré plusieurs oppositions. Mais face à l’absence d’éléments probants et irréfutables, le discernement aurait ainsi été freiné.
Démis de ses fonctions par le Pape François
Selon les explications du cardinal Pietro Parolin, actuel secrétaire d’Etat, l’exercice de la publication d’un tel rapport n’est pas aisé pour l’Eglise. L’affaire aurait tout de même permis des « avancées significatives » dans la réforme des procédures de lutte contre ce genre de phénomènes selon les éclairages de ce responsable de l’Eglise. Rappelons que le mis en cause était accusé pour des faits d’homosexualité. Il aurait coutume d’attirer dans ses résidences privées de jeunes prêtres et séminaristes. L’actuel évêque de Rome l’a démis de ses fonctions y compris le cardinalat.
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