Plus tôt ce lundi, des partis proches du président du Front populaire ivoirien (FPI) et le porte-parole du Conseil national de transition mis en place après ce qu’ils ont qualifié de « parodie d’élection », avait appelé à la libération immédiate de Pascal Affi N’guessan. Réunis au sein de l’Alliance des Forces Démocrates (AFD), ces partis de l’opposition ont exigé également la levée des blocus devant la résidence de M. Affi N’guessan ainsi que celui devant la maison du ministre Hubert Oulaye.
« L’AFD tient à rappeler que le président Pascal Affi est Député à l’Assemblée nationale. À ce titre, l’AFD déplore la violation de son immunité parlementaire et son arrestation en dehors de toute procédure liée à son statut d’ancien président d’institution et de président du Conseil régional du Moronou », a déclaré le coordonnateur de l’alliance, Blé Norlander Pierre.
Vers la décrispation?
Quelques moments après cette déclaration, le porte-parole de l’ex-Premier ministre a annoncé la levée du blocus est qui est placé devant sa maison depuis le lundi 02 novembre 2020. Il s’agit en effet, d’un geste qui pourrait conduire un tant soit peu à l’apaisement de la situation. Toutefois, la grande et la principale réclamation, celle de sa libération est encore de mise.
Un isolement qui n’a pas de fondement juridique
Ce dimanche, en effet, ses avocats avaient affirmé ne l’avoir pas vu depuis sa disparition et ne savent même pas où il se trouve même si le procureur de la République les rassure de ce dont il va bien. Ils ont exigé à cet effet, l’application du code de procédure pénale en assurant que des procédures seront engagées ce lundi. « Nous nous posons des questions : est-il en détention à Abidjan ou à l’intérieur du pays ? Nous n’en savons rien […] Dans un isolement qui n’a pas de fondement juridique, il est temps que le droit soit respecté en ce qui le concerne, » ont-ils déclaré.
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