Jacob Zuma, ancien chef de l’Etat sud-africain, risque un emprisonnement de 6 mois, pour avoir quitté la commission d’enquête anticorruption, Zondo, sans en avoir l’autorisation. En effet, il n’a pas accepté de témoigner devant cette dernière. L’information a été donnée par la professeure de Droit associée à l’université du Cap, Cathleen Powell, dans une interview accordée au média Africanews.
« Les peines possibles sont assez faibles »
« Pour être partis sans permission, pour refus de répondre aux questions et pour refus d’honorer les convocations, Jacob Zuma et son panel d’avocats ont commis des actes criminels. Il pourrait maintenant être arrêté et jugé pour ces actes. Les peines possibles sont assez faibles, un emprisonnement de six mois ou une amende » a-t-elle indiqué. Par ailleurs, Cathleen Powell a évoqué la possibilité selon laquelle la commission exerce « son pouvoir de juge de la Haute cour » pour obliger Jacob Zuma à témoigner.
Plusieurs mois d’incertitudes
« L’autre option serait que Zondo exerce son pouvoir de juge de la Haute Cour. C’est-à-dire le pouvoir d’emprisonner quelqu’un pour le forcer à témoigner. Du pouvoir coercitif pour délivrer une citation à comparaître, c’est-à-dire sous peine de sanction » a-t-elle fait savoir. Notons que ce refus de témoigner du président, Jacob Zuma, intervient suite à plusieurs mois d’incertitude concernant sa présence devant la commission Zondo. Pour justifier son absence, l’ancien chef de l’Etat avait évoqué des problèmes de santé.
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