L’émission dominicale ‘’90 mn pour convaincre’’ de la radio nationale de ce dimanche 8 novembre 2020 a reçu comme invité le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement Alain Orounla. L’un des sujets abordé au cours de cette émission est bien la candidature de Patrice Talon pour la présidentielle de 2021. Et le ministre est sûr d’une chose : «la candidature du président s’impose », «la candidature de Talon s’impose à lui-même ». Car, il a la certitude que le président de la République «a bien travaillé ».
Pour lui, le Bénin a eu «un chef d’équipe qui a fait la démonstration qu’il peut améliorer le Bénin ». Il estime que Talon s’est imposé par son leadership et a convaincu. Alors, «quand vous avez un chef qui a convaincu tout le monde pourquoi aller dans une aventure dont on ignore tout ? ». Selon Alain Orounla, au vu de ce qui a été fait, «si nous aimons notre pays nous ne pouvons que faire maintenir le cap pour aller au bout du programme qui a été judicieusement proposé aux Béninois et mis en exécution ». Il reconnaît que le chef de l’Etat n’est pas obligé dans l’absolu de continuer mais rien ne l’empêche de ne pas le faire. Et il est convaincu que c’est une candidature qui s’impose. «Je pense que le président de la République répondra favorablement aux appels » a-t-il affirmé.
Talon ne doit pas répondre à une minorité qui demande son retrait
Le porte-parole du gouvernement relève que Patrice Talon ne se pose plus de question sur sa candidature. «Il n’a pas pris sa décision pour faire plaisir à lui-même ni à quelqu’un. Il y a des impératifs qui s’imposent à nous », souligne le ministre. Sur la promesse du chef de l’Etat de faire un seul mandat, Alain Orounla estime qu’il n’y a pas de dogme. Il précise que le président de la République a fait plusieurs promesses à lui-même et au peuple béninois. «Il les a tenus et nous voudrions qu’il consolide ses actions qu’il aille au-delà de ses envies », soutient-il. L’invité pense que Patrice Talon ne doit pas répondre à une minorité qui lui demande de se retirer. Car, «sa candidature s’impose et il ne décevra pas ». Pour lui, Talon réserve la primeur de l’annonce de sa candidature au peuple. Et quand ce serait fait, les membres du gouvernement seront sur le terrain pour la campagne.
Sur la question du choix du vice-président, le ministre fait remarquer qu’il n’y a pas de primaire dans les partis de la mouvance pour choisir celui qui va accompagner le chef de l’Etat lors qu’il va annoncer sa candidature. Car, ce choix est laissé à la discrétion du président-candidat. Il pense que le vice-président peut ne pas être de l’Union progressiste, ni du Bloc républicain ni d’aucun parti politique. «C’est laissé à la discrétion du chef de l’Etat lorsque que sa candidature sera confirmée et actée », soutient le porte-parole du gouvernement Alain Orounla.
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