Des membres d’une même famille condamnés pour une soixantaine de cambriolages

Photo d'illustration

En France, la justice a prononcé des peines de prison contre des membres d’une même famille. Ils sont reconnus coupables d’avoir orchestré 62 cambriolages entre novembre 2017 et mai 2018. Ces filous opèrent dans les communes du Biterrois. Leur « port d’attache semble être le domicile d’un couple de quarantenaire Macédoniens, déjà condamnés à plusieurs reprises pour des vols aggravés » selon le procureur Raphaël Balland, qui s’exprimait dans un communiqué. Le magistrat précise par ailleurs qu’il y a deux mineurs parmi les cambrioleurs. Ceux-ci « sonnaient aux portes des habitations supposées vides de leurs occupants en journée pour vérifier l’absence des occupants, puis forçaient les portes ou fenêtres à la recherche de  bijoux , de numéraire ou de petit multimédia ».

Le couple de Macédonien jugé le 06 novembre 2020, s’est vu infliger des peines allant de 5 à 4 ans de prison. L’homme écope de cinq ans de réclusion dont six mois avec sursis probatoire pendant deux ans. Sa femme prend 4 ans de prison avec sursis probatoire pour une durée de deux ans. Les deux devront payer aussi une amende de 14 mille euros. Les mineurs jugés en mai 2020 ne seront pas jetés en cellule. La justice française leur a respectivement infligé une peine de 10 et de 6 mois de prison avec sursis probatoire pour une durée de 2 ans. C’est le premier mineur âgé de 17 ans qui a écopé de la première peine. Il est le fils du couple de Macédoniens.

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Le tribunal a « transformé » les mandats de dépôt en mandats d’arrêt 

Un autre de ses frères âgé de 21 ans et sa compagne, de même qu’un cousin, ont écopé des peines allant jusqu’à 2 ans et demi de prison dont un an avec sursis. Le huitième accusé connaîtra son sort en février 2021. Notons que le couple de Macédoniens n’a pas attendu le verdict du tribunal avant de  prendre la poudre d’escampette. Ils ont en effet eu l’occasion de fuir parce que comparaissant libres de leurs mouvements. « Constatant leur absence au moment du délibéré, le tribunal a « transformé » les mandats de dépôt en mandats d’arrêt » a fait savoir le procureur Balland. 

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